Liban. Réfugiés syriens: «non-assistance à personne en danger»

Liban. Réfugiés syriens: «non-assistance à personne en danger»

 

La nouvelle est arrivée par SMS. Un message de sept lignes, froid et mécanique. «Nous sommes au regret de vous informer que le Programme alimentaire mondial n’a pas reçu le financement nécessaire pour recharger votre carte d’alimentation au mois de décembre. Nous vous informerons dès que nous aurons reçu le financement permettant de redémarrer le programme.»

C’était mardi 2 décembre 2014. Dans le camp Oum Mahmoud, une vingtaine de cahutes coincées sur le bord d’une route agricole, dans la vallée de la Bekaa, au centre du Liban, certains réfugiés syriens ont pleuré. D’autres se sont pris la tête entre les mains, pour ne pas qu’elle explose. D’autres encore, illettrés ou accaparés par les soucis, n’ont pas prêté attention à ce petit texte ou n’ont pas réfléchi à ses conséquences. «Je m’en remets à Dieu», soupire Oum Hussein, une mère de sept enfants, le regard hébété, qui balaie le perron de son abri de fortune.

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http://alencontre.org/moyenorient/liban-refugies-syriensnon-assistance-a-personne-en-danger.html

Réfugié·e·s syriens dans la Bekaa (Liban), en décembre 2013. En décembre 2014: avec le froid, mais sans «aide alimentaire»

Réfugiés syriens

 

 

 

Les pays riches démissionnent de leur devoir humanitaire

Syrie.  Amnesty dénonce le nombre « dérisoire » de réfugiés accueillis par les pays riches

À quelques jours de la conférence de Genève prévue le 9 décembre, l’organisation de défense des droits de l’Homme se dit « choquée » par le refus des pays riches d’accueillir plus de réfugiés. « Près de 3,8 millions de réfugiés de Syrie sont accueillis principalement par cinq pays de la région : la Turquie, le Liban, la Jordanie, l’Irak et l’Égypte », souligne Amnesty. « Seul 1,7 % de ce total a pu bénéficier d’un asile dans le reste du monde ».

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http://www.lecourrierdelatlas.com/840905122014Amnesty-denonce-le-nombre-derisoire-de-refugies-accueillis-par-les-pays-riches.html

Amnesty dénonce le nombre

 

 

 

L’école publique au Liban plombée par l’afflux des élèves syriens

Jamais rentrée scolaire n’aura été si incertaine. Croulant sous les demandes des réfugiés syriens, boudée par les élèves libanais, incapable de trouver la formule idéale, l’école publique patauge.

 

Le cafouillis. C’est le moins qu’on puisse dire sur la rentrée scolaire du secteur public, alors que l’école privée a déjà atteint sa vitesse de croisière depuis le mois d’octobre. Déterminé à ne pas réitérer l’expérience désastreuse de l’année passée, qui avait poussé les Libanais à bouder l’école publique vu le trop plein d’élèves syriens, le ministre de l’Éducation, Élias Bou Saab, a posé des conditions rédhibitoires à l’accès à l’école publique des petits réfugiés syriens.

Il a d’abord ouvert les inscriptions aux élèves libanais ou de mère libanaise, aux sans-papiers et aux étrangers détenteurs d’un permis de séjour, et invité ces enfants à rejoindre les bancs de l’école, le 22 septembre. Il a ensuite exigé des enfants syriens la présentation de papiers d’identification et la justification d’une scolarisation de trois ans au Liban, pour être admis dans l’enseignement classique délivré le matin aux côtés des petits Libanais. Autrement, ils seraient invités à suivre les classes de l’après-midi (second shift) qui leur seront exclusivement consacrées. Il a formellement interdit aux établissements d’intégrer dans les classes un nombre d’élèves syriens supérieur à celui des Libanais. Une dernière position qui a été assouplie, mi-novembre, dans certaines régions et certaines écoles. Il a enfin autorisé l’admission des petits Syriens dans les classes maternelles à la condition qu’ils assument la totalité des frais. Pour ce faire, M. Bou Saab a publié trois circulaires consécutives, suivies d’une décision.

 

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http://www.lorientlejour.com/article/898710/l-ecole-publique-plombee-par-lafflux-des-eleves-syriens.html

 

L’école publique plombée par l’afflux des élèves syriens

 

 

Certains réfugiés syriens au Liban vendent leurs organes pour survivre

« La misère  des  réfugiés  syriens  au  Liban les  conduit  au pire »

Dans le bidonville de Hay El Gharbey, au sud de Beyrouth, certains réfugiés syriens vendent leurs organes pour survivre. Un phénomène qui illustre surtout l’extrême pauvreté dans laquelle sont plongés des centaines de milliers de réfugiés syriens au Liban.

 

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http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-la-misere-des-refugies-syriens-au-liban-les-conduit-au-pire

Photo : Le camp de Chatila dans le sud de Beyrouth

© Radio France/Omar Ouhamane – 2014

La misère  des  réfugiés  syriens  au  Liban les  conduit  au pire

 

Syrie : la «fabrique» de réfugiés

Avec la crise syrienne, le droit international est durablement bafoué. Les populations civiles ne sont pas protégées, pire encore, elles sont systématiquement prises pour cible. Après trois ans, cette guerre civile affiche un bilan effarant : 170 000 morts, près de 3 millions de réfugiés, 6 millions de déplacés internes (1). Dès janvier 2013, le Programme alimentaire mondial (PAM) et les acteurs de terrain constatent que l’aide humanitaire arrive essentiellement dans les zones contrôlées par l’Etat. L’ensemble des organismes internationaux continuent de respecter assez scrupuleusement les accords qui les lient à l’Etat syrien. Un certain nombre de gouvernements occidentaux continuent de refuser de financer des activités dites de cross-border (transfrontalières), là encore en prétextant le respect de la souveraineté syrienne.

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http://www.liberation.fr/monde/2014/06/26/syrie-la-fabrique-de-refugies_1051355

 

« Communiqué à la Préfecture de Paris et à la Mairie de Paris »

Concernant la 2ème vague des réfugiés syriens de Saint-Ouen – Paris

Le  4 septembre 2014

Depuis la mi-juillet, des réfugiés syriens se regroupent chaque jour dans un espace circonscrit  de la Porte de Saint-Ouen, sur le territoire du XVIIIe arrondissement de Paris. Or, depuis la mi-juillet, aucune initiative de la Préfecture de Paris ni de la Mairie de Paris n’a été prisedans le cadre du droit réglementant l’accueil des réfugiés sur notre territoire en particulier la protection des mineurs. Seules quelques rondes sont effectuées quotidiennement par les services de police.

Aujourd’hui 03 septembre, alors que l’on pouvait s’attendre à un « épuisement » de ces rassemblements, nous pouvons constater qu’il n’en est rien. Il y a deux jours encore, une quarantaine de réfugiés – familles et adultes isolés – se trouvaient présents. Subissant des conditions qui se dégradent chaque jour un peu plus. Les conditions sanitaires sont indignes, la saleté se répand gravement sur l’espace qui leur est dévolu. Les conditions de sécurité sont indigentes, en dépit des barrières de protection qui ne protègent rien. Elles ne sécurisent en tout cas pas les enfants qui vont régulièrement se glisser entre les voitures pour mendier. Les conditions psychologiques des personnes sont désastreuses : fuyant un pays en guerre, elles rencontrent l’indifférence et le sentiment d’abandon, des tensions naissent, des drames de la misère viennent s’ajouter à l’inhumanité à laquelle elles se sentent condamnées.

Un seul constat : aucune disposition n’a été prise ne serait-ce que pour disposer des toilettes portatives à leur intention.

Depuis le début, « Revivre » s’est efforcée d’être présente. Nous avons procédé régulièrement à l’information des réfugiés sur place afin de leur expliquer les procédures de demande d’asile qu’ils peuvent engager. Nous les avons dirigés vers la Permanence que notre association assure à la Mairie du XXe arrondissement. Mais nous voyons bien que ces démarches de bonne volonté trouvent leur limite. Ces personnes ont affaire à des impératifs d’urgence : manger, avoir un toit pour eux et pour leurs enfants, bénéficier d’un peu de commisération, redevenir des citoyens ordinaires. Penser qu’ils devront attendre deux mois pour déposer un document de demande d’asile à la Préfecture, puis attendre encore trois semaines avant d’espérer pourvoir continuer à poursuivre ce parcours d’obstacles… leur paraît tout bonnement incompréhensible.

Seule une solution volontariste nous paraîtra à la hauteur de la situation. Le 31 juillet, Michel Morzière, Président d’honneur de « Revivre » attirait votre attention : « Il est nécessaire de mettre en place le regroupement et l’accueil de ces familles dans un ou deux hébergements d’urgence ». Nous jugeons aujourd’hui que cette solution ne doit plus attendre.

Etienne Marest

Secrétaire général

Communiqué 2 Réfugiés Saint Ouen

Communiqué 2 Réfugiés Saint Ouen

 

 

Syrie. Enfants syriens réfugiés mis au travail en Turquie

D’après le haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), sur les 500’000 réfugiés syriens vivant actuellement en Turquie, environ la moitié sont des enfants. Alors que plus de 60% des enfants dans des camps de réfugiés sont inscrits à l’école, 73% de ceux vivant en dehors des camps – soit la très grande majorité des réfugiés – ne suivent pas à l’école. Un récent rapport de l’UNICEF estime qu’un dixième des enfants syriens réfugiés travaille – dans l’agriculture, la restauration et des boutiques, ou en tant que vendeurs ambulants sans même mentionner leur statut de mendiant dans la rue.

 

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http://alencontre.org/moyenorient/syrie/syrie-enfants-syriens-refugies-mis-au-travail-en-turquie.html

 

child worker in Kilis on the Turkish-Syrian border

En Jordanie, les réfugiés syriens manquent d’eau

Comme tous les jours, elles font la queue avec leurs bidons devant les réservoirs installés par Oxfam. Cette fois, la corvée d’eau se fait dans la bonne humeur, au milieu des rires d’enfants, même si ces petites filles ne perdent pas de vue le tuyau qu’elles se passent de main en main, pour assurer les besoins en eau de leurs familles.

 

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http://www.echoplanete.com/actu/sante-et-environnement-actu/en-jordanie-les-refugies-syriens-manquent-deau/

 

les réfugiés syriens manquent d’eau - Jordanie

Communiqué de l’Association Revivre

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Depuis un peu plus d’une semaine, une quarantaine de familles avec enfants, s’identifiant comme syriennes, sont arrivées aux abords du square de St Ouen, rue Suzanne Valadon.

 

Le Maire de St Ouen a pris la décision de fermer le parc et les rues avoisinantes d’accès avec pour conséquence un déplacement des familles sur le 18e arrondissement de Paris, sous le pont du périphérique  à la Porte de St Ouen. Ceux ci se regroupent en fin d’après-midi.

 

Nous avons pu constater, jeudi 24, une situation particulièrement inquiétante avec des altercations entre différents groupes, des personnes non syriennes semblent s’agréger à cette situation pour profiter des dons en vêtements, nourriture et argent que des personnes distribuent par solidarité.

 

Après l’arrivée en avril 2014 de plus de 200 réfugiés syriens dans le parc et la prise en charge qui s’en était suivie par notre association avec les différentes institutions (OFPRA, France Terre d’Asile, Ministère de l’Intérieur), nous avions par courrier alerté les différents acteurs de la nécessité d’anticiper une situation qui ne manquerait pas, compte tenu de la situation dramatique en Syrie, de se reproduire. L’actualité nous donne raison malheureusement.

 

L’association Revivre est prête à recevoir à sa permanence, à la Mairie du 20e arrondissement, les familles souhaitant entamer une procédure de demande d’asile ; l’équipe de bénévoles est à la disposition des autorités pour faciliter les médiations et informations. Comme cela a déjà été précisé aux autorités, nous ne sommes pas en mesure de prendre en charge financièrement des nuitées en hôtel, nous considérons que les pouvoirs publics doivent assumer leurs responsabilités dans le cadre du droit d’asile et des conventions internationales concernant la protection des personnes vulnérables, particulièrement les enfants.

 

Le Bureau de l’Association Revivre

 

Fontenay le 25 juillet 2014-07-25

Contact

Mail : contact.revivre@gmail.com