Journée de solidarité avec les femmes syriennes, le 11 mars 2018

Revivre participe à l’organisation de la journée de solidarité avec les femmes syriennes (contre le viol des femmes dans les prisons du régime) qui aura lieu le Dimanche  11 mars (de 15h30 à 19h.)  à l’Institut du monde arabe à Paris.

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Programme de la journée :

15h30 : Accueil
15h45-17h15 : Table Ronde «Le viol, une arme de destruction»
Modérée par Catherine Coquio, professeur à l’université Paris 7, responsable du
groupe de recherches Littérature et savoirs à l’épreuve de la violence politique.
Intervenants :

  • Mariah al Abdeh, directrice exécutive de l’ONG syrienne Women Now for Development
  • Eric Sandlarz, psychologue clinicien-psychanalyste au Centre Primo Levi
  • Joël Hubrecht, chercheur associé à l’Institut des Hautes Études sur la Justice
  • Nina Walch, coordinatrice crises et conflits armés à Amnesty international.
  • Lecture de témoignages par Dominique Blanc, Darina Al-Joundi et Leyla-Claire Rabih.

17h15-17h30 : Interlude musical par Naïssam Jalal et Mohanad Aljaramani.
17h30 : Projection du film Le Cri étouffé en présence de Manon Loizeau et d’Annick Coajean.
18h45 : Clôture avec les auteures du film.

Le  lien vers l’événement sur le site de l’IMA https://www.imarabe.org/fr/rencontres-debats/journee-de-solidarite-avec-les-femmes-syriennes

Evènement Facebook :  https://www.facebook.com/events/1763283283978288/

Violences à l’égard des femmes en Syrie

5  papiers et témoignages, ci-après avec les liens

Merci à « FemmeS pour la Démocratie » de ce sérieux travail

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1/ Violences à l’égard des femmes en Syrie,

1 ère partie

L’intervention de Noura Al-Ameer à Genève le 25 novembre 2014

« Ceci n’était pas nouveau pour ce régime qui ignore toute loi de protection des femmes contre les abus et la violence sexuelle. Il a même laissé les mains libres aux responsables de l’Etat et aux chefs des services secrets pour faire usage de chantage à caractère sexuel sur les femmes au nom du pouvoir et ceci en toute impunité. »

https://femmesdemoc.wordpress.com/2014/11/28/violences-a-legard-des-femmes-en-syrie-1ere-partie/

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2/ Violences à l’égard des femmes en Syrie,  2e partie

Témoignage de Tarek Kurdi, par skype

https://femmesdemoc.wordpress.com/2014/11/30/violences-a-legard-des-femmes-en-syrie-2e-partie/

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3/ Violences à l’égard des femmes en Syrie,  3e partie

Témoignage d’Alaa

https://femmesdemoc.wordpress.com/2014/12/01/violences-a-legard-des-femmes-en-syrie-3e-partie-temoignage-dalaa/

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4/ Violences à l’égard des femmes en Syrie,  4e partie

Témoignage d’Eman

« Eman a été enlevée par les milices d’Assad « les Chabbiha »… Elle s’est retrouvée avec d’autres femmes à la merci de ces monstres… Eman témoigne… »

https://femmesdemoc.wordpress.com/2014/12/03/violences-a-legard-des-femmes-en-syrie-4e-partie-temoignage-deman/

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5/ Violences à l’égard des femmes en Syrie,  5e partie

Témoignage de Kenda

« C’est parce que nous chantions la paix que nous avons été conduites dans les cellules de l’obscurité. »

https://femmesdemoc.wordpress.com/2014/12/03/violences-a-legard-des-femmes-en-syrie-5e-partie-temoignage-de-kenda/

 

 

Violence contre la femme en Syrie: la Suisse n’en a rien à faire

Communiqué de presse de FemmeS pour la Démocratie

24 novembre 2014

A l’occasion de la journée internationale de l’ONU pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes une conférence spéciale intitulée « violence contre la femme en Syrie aujourd’hui » a été organisée à l’ONU pour le 25 novembre à 10h00 du matin. Les intervenants prévus sont Noura AL-AMEER, vice-présidente de la coalition nationale syrienne et responsable du dossier des droits humains, Tarek KURDI juriste syrien en droit international et trois anciennes détenues : Alaa AL-HOMSI, Kinda ZAOUR et Eman AL-KURDI. La conférence dénonce les violences que subit la femme syrienne de la part du régime Assad et de l’Etat Islamique (Daesh).

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https://femmesdemoc.wordpress.com/2014/11/24/violence-contre-la-femme-en-syrie-la-suisse-nen-a-rien-a-faire/

Viols collectifs, rat dans le vagin : en Syrie, le viol est une arme

« Il a inséré un rat dans son vagin. Elle hurlait. Ensuite on a vu du sang sur le sol. Il lui a dit : “C’est assez pour toi ?” Ils se moquaient d’elle. C’était évident qu’elle agonisait. Nous pouvions la voir. Après cela, elle n’a plus bougé. »Les témoignages de prisonniers syriens recueillis par le journaliste de la BBC Fergal Keane font froid dans le dos. Ils mettent en évidence que, comme dans bien d’autres conflits, le viol est une arme de guerre en Syrie. Les femmes, mais aussi les hommes, subissent ces sévices perpétrés par les forces de l’ordre syriennes, comme cette autre victime rencontrée par Keane.

Le jeune homme, volontaire dans une association de défense des droits de l’homme basée dans une église, explique avoir été violé par trois officiers après son arrestation en novembre :

« Les trois hommes, ils étaient comme des animaux. J’ai essayé de me protéger, mais je suis juste un homme petit. Lorsqu’ils étaient en train de me violer, j’ai commencé à dire : “S’il vous plaît, ne faites pas ça… s’il vous plaît, ne faites pas ça.” »

« Tu as dit que tu n’aimes pas Assad »

La victime ajoute que tout en le violant, ses bourreaux se moquaient de lui :

« Tu veux qu’Assad parte ? Ça c’est pour avoir dit que tu n’aimes pas Bachar el-Assad. »

Citant le rapport que Human Rights Watch a consacré à ce sujet, la BBC précise que les victimes ont souvent du mal à parler de leur agression, perpétrée justement dans le but de les humilier :

« Dans beaucoup de cas, les victimes ne veulent pas que leurs familles ou les autres membres de leur communauté sachent qu’elles ont été violées, à cause de la peur et de la honte. »

Le dernier rapport des Nations unies concernant la Syrie a lui décrit le viol comme l’un des crimes contre l’humanité infligé à la population civile. Le régime syrien a qualifié ce document de « ni juste, ni objectif ».

Les poursuites encore hypothétiques

Ni Human Rights Watch, ni les Etats-Unis n’ont jusqu’à présent rapporté l’utilisation des violences sexuelles par le camp des rebelles, ajoute la BBC.

Navi Pillay, haut commissaire des Nations unies pour les droits de l’homme, a insisté pour que ces allégations contre le régime syrien soient portées devant la Cour pénale internationale.

« Les décisions importantes prises à ce sujet dans les tribunaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda ont signifié la fin de la culture de l’impunité », écrit Fergal Kean.

La tâche s’annonce cependant ardue pour l’ONU, où les divisions entre pro et anti régime syrien rendent encore hypothétique l’aboutissement d’une telle démarche.

Marie Kostrz | Journaliste Rue89

Crimes contre l’humanité