Riyad Al-Turk, grande figure de la révolution syrienne, est décédé le 1er janvier 2024 à Paris 

Riyad Al-Turk est né à Homs en 1930 dans une famille modeste. Il est d’abord instituteur, puis après des études à la faculté de droit à Damas, il devient avocat en 1957.

Début de l’année 1959, il défie l’appareil policier au cours d’une allocution lors des funérailles de Said Droubi, mort sous la torture. Quelques mois plus tard, il est emprisonné pendant 2 ans et torturé sauvagement.

En 1973, lors de son 4ème Congrès, Riad Al Turk devient le premier secrétaire du Parti Communiste Bureau Politique, organisation rejetée par le mouvement communiste international.

Riad Al Turk est arrêté le 28 octobre 1980, sans inculpation ni jugement. Il sera emprisonné, torturé, dans une cellule individuelle en isolement total durant 18 ans jusqu’à sa libération en mai 1998 ; d’où son pseudonyme de Mandela syrien. 

Il est emprisonné à nouveau le 1er septembre 2001. Après un procès inéquitable, la Cour Suprême de Sûreté de l’Etat le condamne à deux ans et demi de détention.

Après sa libération en novembre 2002, il déclare : « Je remercie vivement tous ceux qui, à l’étranger comme en Syrie, m’ont soutenu, moi et les autres prisonniers politiques et je leur en suis extrêmement reconnaissant. Cela signifie que le thème des droits humains et de la dignité repose sur des valeurs humaines partagées par tous les peuples sur terre… ».

Le 16 octobre 2005, il est un des principaux acteurs de la « Déclaration de Damas » visant à instaurer la démocratie en Syrie.

A partir de mars 2011, il rentre dans la clandestinité, il approuve la témérité de la nouvelle génération. Il sera resté parmi les siens à Douma en Syrie jusqu’au bout de ses forces. 

En juillet 2018, il rejoint la France grâce à une chaine de solidarité permettant de l’exfiltrer de Syrie.

Nous avons rencontré Riyad Al Turk plusieurs fois en Syrie et à Paris lors de débats organisés par Revivre. Son combat pour la démocratie, la justice et la liberté était exemplaire. 

C’est un ami de Revivre qui vient de nous quitter.

La Syrie, notre propre humanité en question – vidéo conférence-débat

A l’invitation de M. le député Guillaume Gouffier-Cha, vice-président du Groupe d’études à vocation internationale France-Syrie, Revivre a organisé une conférence-débat, animée par Isabelle Hausser, écrivaine, le lundi 25 mars 2019, à l’Assemblée nationale, sur le sujet de

 «  La Syrie, notre propre humanité en question ».

Retrouver la vidéo de la conférence pour revoir cette conférence ou la découvrir si vous n’avez pu être présents avec nous :

 

Intervenants :

– Ziad Majed

Politologue, essayiste et chercheur franco-libanais. Il est auteur et co-auteur d’ouvrages, d’articles et d’études sur les réformes, les transitions démocratiques, les élections, la société civile et la citoyenneté au Liban, en Syrie et dans la région arabe. Auteur de La Révolution orpheline et Dans la tête de Bachar al-Assad.

– Garance Le Caisne

Journaliste indépendante. Après avoir vécu au Caire dans les années 1990, elle a couvert les printemps arabes et se rend régulièrement en Syrie. Ses reportages ont été publiés entre autres dans Le Journal du Dimanche et L’Obs.. Auteur de « Opération César – Au cœur de la machine de mort syrienne » 

– Joël Hubrecht

Spécialiste de la justice pénale internationale, responsable du programme Justice pénale internationale et justice transitionnelle de l’IHEJ – Institut des Hautes Études sur la Justice.

 Michel Morzière

Président d’honneur de l’association Revivre, Association qui depuis 2004 soutien les prisonniers d’opinion syriens, les  réfugiés en France et en Syrie.

Concert pour l’espoir et la liberté en Syrie, le 9 novembre

« Concert pour l’espoir et la liberté en Syrie »

Vendredi 9 novembre 2018 – 19h30

En hommage aux hommes, aux femmes et aux enfants torturés et disparus dans les prisons du régime

Avec l’ensemble de « Wajd »

Ghaïss Iasser : Musique – Naziha Meftah : Chant – Khaled Roumo : Poésie

Mairie du 20e – Salle des Fêtes

Place Gambetta

Métro Ligne 3 Gambetta – BUS : 26, 60, 61, 64, 69

Prix* : 15€ – Gratuit pour les – 12 ans

Les recettes du concert sont au profit de l’association Revivre pour ses actions en faveur du peuple syrien.

Pour réserver en ligne et obtenir votre billet:

https://www.helloasso.com/associations/association-revivre

AfficheOK

 

« Pas de relations diplomatiques avec un État de barbarie »

« Pas de relations diplomatiques  avec un État de barbarie »

Pétition Syrie

Destinataire : Monsieur le Président de la République Française

Août 2018

Avec cynisme, depuis le début du mois de juillet, le régime de Bachar al-Assad publie des listes de détenus morts dans ses prisons, sorte de solde de tout compte pour achever d’accabler les familles qui conservaient encore une lueur d’espoir sur la vie de leur être cher. Nous savons que des dizaines de milliers de prisonniers – hommes et femmes, parfois très jeunes – sont morts sous la torture ou par suite des conditions inhumaines de leur détention. Le gazage des populations, les viols systématiques d’hommes et de femmes dans les prisons du régime, les destructions d’habitations, d’écoles et d’hôpitaux, l’usage d’armes prohibées comme les barils de poudre et les bombes au phosphore, sont des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité, aujourd’hui largement documentés par les ONG et la Commission d’enquête internationale de l’ONU. Monsieur le Président de la République, lors de la campagne pour l’élection présidentielle vous avez adressé le 16 avril 2017 au Collectif pour une Syrie Libre et Démocratique la réponse suivante :

« Bachar Al-Assad a commis des crimes de guerre contre son peuple. Son maintien au pouvoir ne peut en aucun cas être une solution pour la Syrie. Il n’y aura pas non plus de paix sans justice et donc les responsables des crimes commis, notamment des attaques chimiques, devront en répondre. La France continuera d’agir au Conseil de sécurité en ce sens, malgré l’obstruction systématique d’un des membres permanents ». Devant l’ampleur des crimes commis en Syrie par le régime Assad, la réal-politique doit s’effacer devant l’attitude de justice et d’humanité que nous devons à un peuple martyrisé.

Pas d’impunité pour Bachar al Assad et ses complices. Par respect pour les victimes, et pour l’honneur de la France, pas de relations diplomatiques avec un État de barbarie.

Détenus cage

Photo : © NAJAH ALBUKAI – Damas (Syrie) 2014, centre des renseignements militaires, branche 227 au rez-de-chaussée. Dans ce qui est appelé par les détenus «la cage», des détenus portent le corps de l’un des leurs. Date du dessin : 2015

 

Premiers signataires* : Nadia Aissaoui, Sociologue et féministe ; Yves Aubin de La Messuzière, ancien Ambassadeur de France ; Édith Bouvier, Journaliste ; François Burgat, Politologue, Aix-en-Provence ; Philippe Büttgen, Professeur de Philosophie ; Monique Cerisier-ben Guiga, Sénatrice honoraire ; Olivier Faure, Parlementaire ; Éric Favey, Président d’association ; Jacques Gaillot, Évêque émérite de Partenia ; Raphaël Glucksmann, Essayiste ; Benoît Hamon, ancien ministre ; Isabelle Hausser, Écrivain ; Joël Hubrecht, Chercheur (Justice internationale) ; Yannick Jadot, Député européen ; Annie Lahmer, Conseillère régionale ; Gérard Lauton, Universitaire ; Garance Le Caisne, Journaliste, Auteure de « Opération César, au cœur de la machine de mort syrienne » ; Agnès Levallois, Consultante ; Ziad Majed, Professeur universitaire ; Franck Mermier, Directeur de recherche au CNRS ; Michel Morzière, Militant pour les Droits Humains ; Marie Peltier, Historienne ; Ernest Pignon-Ernest, Plasticien ; Raphaël Pitti, Médecin Humanitaire, Conseiller municipal de Metz ; Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Députée européenne ; Leïla Vignal, Maîtresse de Conférences ; Emmanuel Wallon, Professeur de sociologie politique. *

* le 14/08/2018

https://bit.ly/2MoRdIc

 

 

 

 

Revivre rejoint l’appel à la Marche « Ensemble pour la Syrie Libre »

A l’occasion du 7ème anniversaire de la révolution syrienne

Revivre rejoint l’appel à la Marche « Ensemble pour la Syrie Libre » le dimanche 18 mars 2018

Znsemble our la Syrie Libre

Les Syriens, qu’ils soient arabes, kurdes ou d’autres communautés, n’en peuvent plus d’être la chair à canon du régime et des États (Russie, Iran, Turquie, États Unis) qui font de la Syrie leur terrain de jeu.

Les Syriens ne sont plus dupes des retournements d’alliance de leurs vraisfaux amis.

Les Syriens ne sont plus dupes de ces vraiesfausses « zones de désescalade » : 774 civils tués en janvier 2018 (bilan du SNHR), plus de 1000 morts dont 230 enfants au seuil de la mi-mars 2018.

Les Syriens ne sont plus dupes de ces vraiesfausses « lignes rouges » que seraient l’utilisation des armes chimiques et le non-accès de l’aide alimentaire : les attaques au chlore continuent, la population est affamée, des enfants meurent faute de soins, notamment dans La Ghouta, en banlieue de Damas.

Les Syriens ne sont plus dupes de ces vraies-fausses négociations à Astana , Sotchi …

En mars 2011 ils sont descendus par millions, pacifiquement , dans les villes et les villages du pays, pour réclamer la liberté et la démocratie ; la Communauté Internationale en les abandonnant leur fait payer un très lourd tribut.

¨ Plus de 500.000 morts (les Nations Unies ont déclaré arrêter de compter depuis 2 ans).

¨ Des dizaines de milliers de disparus, torturés à mort dans les prisons du régime.

¨ Le viol et la torture institutionnalisés dans les prisons du régime.

¨ Un pays détruit, des millions de déplacés, des centaines de milliers d’exilés.

Est-il concevable d’engager une transition démocratique dans le cadre d’un système politique ayant à sa tête Bachar Al Assad et son clan, responsables de crimes contre l’humanité contre les civils, et d’envisager son impunité ?

Nous en appelons à la société civile française et aux responsables politiques ; qu’ils aient le courage et la lucidité de faire respecter la Résolution 2254 adoptée par le Conseil de Sécurité à l’unanimité, dont l’objet est l’application intégrale du Communiqué de Genève du 30 juin 2012, sur le fondement d’une transition politique sous contrôle de l’ONU conduite par les Syriens visant à mettre fin au conflit syrien. Cela passe par l’arrêt de toute attaque contre les civils, la libération des prisonniers politiques, le libre accès des aides humanitaires, des élections libres sous contrôle international.

Dans les zones libérées par la mobilisation de la société civile, les Syriens ont démontré leur capacité à prendre en main un avenir libre et démocratique de leur pays. Plus jamais ils n’accepteront d’être sous le joug d’une dictature, que ce soit celle d’un clan, d’un parti ou d’une religion.

Dimanche 18 Mars 2018 à 16 heures à Paris

Marche de la Place du Châtelet à la Place Edmond Michelet

Prises de parole et animations à l’arrivée

Organisations : Collectif pour une Syrie libre et démocratique (PSLD) ; Souria Houria ; REVIVRE ; Caravane Culturelle Syrienne (CCS) ; Collectif des Amis d’Alep ; Révolution syrienne en France ; La Déclaration de Damas ; Mouvement politique féminin syrien (SWPM) ; Appel Solidarité Syrie ; Memorial98 ; Syrie Moderne, Démocratique et Laïque (MDL) ; Syriens Chrétiens pour la Paix (SCP) ; Comité Syrie Europe après Alep ; ASML Syrie ; Association MEDINA ; ComSyr57 ; EUROMÉD ; Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ; ATTAC ; Ligue de l’Enseignement ; Solidarité Laïque ; Méditerranée heureuse ; Cosmopolitan Foundation Project (CFP) ; CEDETIM ; IPAM ; Assemblée européenne des citoyens (HCA-France) ; Union Syndicale SOLIDAIRES ; FSU (Fédération Syndicale Unitaire) ; SNESUP (Syndicat national de l’Enseignement supérieur) ; UNEF (Union nationale des étudiants de France) ; PS (Parti Socialiste) ; ENSEMBLE (Mouvement pour une Alternative de Gauche alternative et solidaire) ; EELV (Europe-Écologie-Les-Verts) ; GÉNÉRATION · S, le Mouvement ;

Personnalités : Corinne BLONDEL, chargée de recherche au CNRS ; Sophie CLUZAN, archéologue et spécialiste du patrimoine syrien ; Catherine COQUIO, Professeure de littérature à l’université Paris-Diderot ; Bernard DREANO (HCA) ; Laura Ruiz de ELVIRA CARRASCAL, Chargée de recherche à l’IRD ; Claude FISCHER-HERZORG, directrice des Entretiens Européens et Eurafricains ; José GARÇON, Journaliste ; Raphaël GLÜCKSMANN, Essayiste ; Quentin GUILLEMAIN, Pdt de CFP ; Benoît HAMON, ancien ministre ; Philippe HERZOG, ancien député européen et président fondateur de Confrontations Europe ; Joël HUBRECHT, Juriste ; Annie LAHMER, Conseillère régionale d’Île de France ; Marc LEBEAU, Archéologue, Bruxelles ; Franck MERMIER, Directeur de recherche au CNRS ; Jean-Pierre MICHEL, membre honoraire du Parlement ; Samira MOBAIED, Opposante et écrivaine syrienne, présidente de SCP ; Michel MORZIERE, Président d’honneur de Revivre ; René NATOWICZ, Professeur de Mathématiques Appliquées ; Raphaël PITTI, Médecin humanitaire ; Christine REVAULT D’ALLONNES BONNEFOY, Députée Européenne (Île-de-France, Français de l’étranger) ; Mohamad AL ROUMI, photographe, réalisateur (CCS) ; Béatrice SOULÉ, Réalisatrice ; Claude SZATAN (HCA) ; Emmanuel WALLON, Professeur de Sociologie politique à l’Université Paris Nanterre ;

Star en Syrie, réfugié à Los Angeles, l’acteur Jay Abdo repart de zéro à Hollywood

L’histoire est banale à Hollywood : un acteur au chômage vivote en livrant des pizzas avec le rêve de décrocher le rôle qui va faire de lui une star. Pour Jihad, devenu « Jay » Abdo, cette réalité a eu un goût particulièrement amer car l’homme avait été, avant la crise en Syrie, une des grandes stars du monde arabe. Grâce à des cinéastes comme Werner Herzog, l’acteur connaît un nouveau départ.

Syrian actor Jay Abdo poses in Hollywood, California, on December 22, 2016. / AFP PHOTO / VALERIE MACON

Le comédien Jay Abdo à Los Angeles en décembre 2016. © VALERIE MACON / AFP

Cet acteur syrien était l’une des plus grandes stars de cinéma du monde arabe avant que la guerre civile dans son pays ne le transforme en un réfugié anonyme parmi plus de quatre millions d’autres.

Star du petit et du grand écran dans le monde arabe

Au temps de sa splendeur, il ne pouvait déambuler dans les rues d’un quelconque pays du Moyen-Orient sans être assailli par une foule de fans. Avec 43 longs-métrages à son actif et plus d’un millier d’épisodes d’un feuilleton télévisé à l’eau de rose très populaire, il était admiré non seulement pour ses talents d’acteur mais également pour ses prises de position.

« J’avais une vie plutôt belle. Les gens m’aimaient, à l’écran et dans les émissions où je prenais la parole pour parler de culture et d’opinions », raconte à l’AFP l’acteur de 54 ans, de son vrai nom Jihad Abdo. Sa notoriété provient de la série « Bab al-Hara » (La Porte du quartier), qui  a attiré jusqu’à 50 millions de téléspectateurs par épisode.

Les foudres du régime syrien

Son périple jusqu’à Los Angeles a débuté en 2011 lorsque les tensions enflaient en Syrie dans le sillage du Printemps arabe ayant déjà emporté la Tunisie et l’Egypte. Son épouse, la peintre et avocate spécialisée dans les droits de l’homme Fadia Afashe, occupait un poste de haut rang au sein du ministère syrien de la Culture. Elle a dû fuir le régime du président Bachar al-Assad après une rencontre en France avec des opposants syriens. Elle a alors entrepris des études universitaires à Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis.

En parallèle, l’acteur s’est lui-même attiré les foudres du régime pour avoir refusé de participer à des manifestations et à des émissions télévisées pour soutenir Assad. Mais c’est un entretien au Los Angeles Times lors d’un séjour à Beyrouth qui scelle son sort : il accuse les services secrets syriens de torturer et d’être corrompus. A son retour en Syrie, il explique avoir été menacé, avoir eu les vitres de sa voiture brisées et avoir été poussé maintes fois à présenter des excuses télévisées au président.

Aux Etats-Unis, Jihad s’appellera Jay

Avec certains amis emprisonnés ou disparus, il décide de s’enfuir en octobre 2011 pour Minneapolis. Abandonnant quasiment toute sa fortune et ses  biens. Le couple demande l’asile aux Etats-Unis et s’installe à Los Angeles, afin que l’acteur puisse trouver du travail devant les caméras. « J’ai rencontré énormément de gens qui étaient choqués parce que je m’appelle Jihad », se souvient-il, pour justifier son prénom Jay. « Ils ignoraient que c’est chrétien et que j’ai été prénommé en hommage à un avocat chrétien de Damas, un très bon ami de ma famille », déplore l’acteur.

Mais même avec un prénom moins dérangeant, il enchaîne plus d’une centaine  d’auditions infructueuses. Le couple survivait alors avec trois dollars par jour. Il lui a fallu plus d’un an pour trouver un emploi chez un fleuriste et un autre de livreur de pizzas, et gagner 300 dollars par semaine.

Nouveau départ, au côté de Nicole Kidman

C’est le réalisateur allemand Werner Herzog qui lui donne son premier rôle à Hollywood. Et quel rôle : il côtoie la star australienne Nicole Kidman. Le film « Queen of the desert », qui sort au printemps, raconte l’histoire de l’archéologue britannique Gertrude Bell et compte également à son générique James Franco et Robert Pattinson. « Toutes mes scènes sont avec Nicole. Je ne peux assez la complimenter. Elle est très gentille, extrêmement professionnelle, une femme au grand coeur, très intelligente et à l’esprit vif. Surtout, elle m’a aidé dès la première minute », souligne Jay Abdo.

Le réalisateur a expliqué avoir pris conscience de l’immense célébrité de son acteur syrien en visitant un souk à Marrakech pendant le tournage au Maroc. « Tout le monde voulait une photo avec lui. Les marchands nous ont fait moitié prix », a-t-il confié au Wall Street Journal.

Signe que la Cité des Anges aime les fins heureuses, la carrière de Jay Abdo a pris un nouveau départ : il apparaît dans la série « The Patriot » sur Amazon et dans « Bon voyage », un court-métrage du réalisateur suisse Marc Raymond Wilkins en course pour les nominations aux Oscars.

Il est aussi aux côtés de Tom Hanks dans la comédie « A Hologram for the King », sortie en début d’année. Bouleversé par l’horreur de la situation en Syrie qui n’a fait qu’empirer  depuis son exil, il ignore s’il y retournera un jour. Mais il a la conviction  qu’il n’aurait pu être en meilleur endroit. « Hollywood n’était pas mon objectif », dit-il. « Je n’ai jamais prévu de venir ici. C’est le destin qui m’y a conduit ».

3 Vidéos :

Queen of the Desert, Nicole Kidman, Jay Abdo: Durée 1 :01

https://www.youtube.com/watch?v=jNFoFVtZEbE

Jay Abdo in Father revenge movie: Durée 1:37

https://www.youtube.com/watch?v=h1NiewTkpOI

BON VOYAGE TRAILER : Durée 1 :37

https://www.youtube.com/watch?v=g1Zegdh0lsk

Article publié le 03/01/2017

http://culturebox.francetvinfo.fr/cinema/stars/star-en-syrie-brisee-par-la-guerre-l-acteurjay-abdo-repart-de-zero-a-hollywood-250821