Il vous reste quelques jours pour faire vos dons défiscalisés (si vous êtes imposables sur le revenu)
La chute de Bachar el-Assad nous conduit à redéployer avec détermination nos actions en Syrie qui vous ont été présentées dans notre dernière campagne d’appels à dons. Après une courte période d’observation, voici comment REVIVRE va poursuivre ses actions en cours :
Concernant les camps de Roukban (zone ouest), quelques familles ont commencé à rejoindre Palmyre (dont elles sont originaires en majorité), où elles se réinstallent dans une grande précarité pour l’instant. L’amour d’une terre est indéfectible ! En conséquence de quoi, l’école des camps de Roukban va dans les prochains mois retourner à Palmyre. Deux défis se présentent donc : la réhabilitation de bâtiments scolaires, et l’accueil d’un plus grand nombre d’enfants par le retour des familles provenant des pays voisins.
C’est pourquoi nous avons besoin de vous pour continuer à accompagner le collectif de la Maison de Palmyre avec lequel nous cheminons depuis plus de 5 ans.
Concernant les camps de la zone d’Idleb, Afrin etJanderes (zone est), certaines familles ont tenté de réintégrer leurs domiciles d’origine, en particulier dans la région de Homs, mais sont déjà revenues. Leurs maisons ont été détruites par les bombardements russes et ceux de Bachar ; soit il n’y a plus rien, soit il n’en reste que des morceaux inhabitables et dangereux. En outre, il y a peu de nourriture, peu d’ONGs, et les réseaux (eaux, électricité) sont incapables de fournir. Il faudra donc continuer à distribuer de l’eau potable dans les prochains mois dans les camps. Deux défis se présentent donc : augmenter cette distribution d’eau potable (compte-tenu du retour des familles provenant des pays voisins, du temps nécessaire pour tout reconstruire, et du prochain été).
C’est pourquoi nous avons besoin de vous pour continuer cette distribution d’eau potable, car les camps vont rester une solution d’hébergement qui va malheureusement durer.
Avec nos partenaires syriens sur le terrain,
qui furent les partisans de la Liberté et de la Démocratie
dans les heures les plus sombres de la Syrie,
poursuivons notre soutien à leurs projets sociaux !
→ Don par chèque bancaire à l’ordre de :
Association Revivre
Courrier : 100 boulevard de Belleville 75020 PARIS
Les Syriens viennent de mettre fin en quelques jours à 54 ans de dictature de Père en Fils. Bachar depuis mars 2011 – avec plus de 500.000 morts, des dizaines de milliers de disparus, des dizaines de milliers de tués sous la torture, 8 millions de syriens réfugiés – a très largement surpassé Hafez son géniteur.
Cette chute soudaine est un moment de très grande émotion pour l’ensemble des Syriens et des amis de ce peuple – notamment Revivre – qui lutte depuis sa création pour la disparition de ce pouvoir criminel et la protection de ceux qui en sont victimes.
Aujourd’hui, nos médias découvrent, lors de la libération des prisons, l’horreur qui avait été abondamment décrite par Michel Seurat dans son livre « Syrie, l’État de Barbarie » ou dans « La Coquille » de Moustafa Khalifé ; plutôt, ils font semblant de le découvrir, car Revivre, avec d’autres ONGs, dénonce depuis de très nombreuses années la barbarie du régime syrien.
La Paix sans Justice sera impossible ! Il est donc urgent de donner un peu de temps aux nouveaux dirigeants de Damas pour qu’ils posent les premières fondations d’une vraie Justice… chose que la Syrie n’a jamais connue !
Il importe ici que la France n’agisse pas dans la précipitation par des mesures administratives en contradiction avec la Convention de Genève relative au statut des réfugiés.
Chers amis de Revivre, nous avons un devoir de solidarité et de grande vigilance pour que les Syriens puissent prendre en main leur destinée afin de construire une Syrie Libre et Démocratique.
… « L’officier m’attend à la porte du bureau. La rage suinte de son regard… Il continue à lire et à frapper. Je suis étalé par terre, il m’écrase la bouche avec sa chaussure, puis il la déplace sur mon cou et se met à appuyer. Il me broie et me pétrit de ces deux pieds. Je comprends que ce que j’ai dit contre « M. Le Président » suffit en soi pour que je sois pendu par les testicules.
Ensuite, il donne des instructions à un agent en braillant à s’en étrangler.
Trois jours que je n’oublierai jamais. Fouet ; coups ; pneu ; tapis volant ; électricité… Des pinces sont fixées à mes partie sensibles et on branche l’appareil. Mon corps se met à danser une danse électrique. J’ai l’impression que je vais rendre le dernier soupir… ».
Ceux sont là quelques mots de Moustafa KHALIFE – dans son roman La Coquille (Actes Sud 2007) – qui décrivent la violence innommable des conditions carcérales sous le régime d’el-ASSAD-père. Son témoignage – tout dans la retenue lors de la première table ronde de la soirée anniversaire des 20 ans de Revivre- est glaçant. La Coquille est à la fois un roman et une minutieuse documentation de ce qu’il a vécu dans sa chair pendant ses 13 ans de détention.
Avec son stylo-bille, Najah ALBUKAI reproduit des centaines de ces horribles scènes de torture que, lui aussi, a subie ou observées lors de trois périodes d’emprisonnement sous le régime d’el-ASSAD fils. Son témoignage – avec une étonnante dérision lors de cette même table ronde – atteste des mêmes atrocités insoutenables. Une déshumanisation abyssale ! Y survivre est inimaginable.
Dans la seconde table ronde, Jihad YAZIGI nous a décrit les flux financer de l’aide humanitaire qui parviennent en Syrie… et sur lesquels le régime prélève une bonne part.
Arrêtons-nous sur la question de la fin de cette soirée posée par Clémence BECTARTE qui, depuis plus de 10 ans avec des collègues avocats et des journalistes, enquêtent et documentent sur les tortionnaires réfugiés en Europe : « Pourquoi continuer encore à se battre contre l’impunité des tortionnaires pour si peu de résultat à l’échelle du problème ? » Encore trop peu d’entre eux ont pu être poursuivis en justice.
Au-delà de l’importante de faire justice contre l’impunité, il faut continuer à révéler au grand jour les méthodes – encore partagées par tous les amis de la Syrie de Bachar – de destruction radicale de la personne humaine, utilisées pour extorquer des aveux (le plus souvent faux), pour obtenir une soumission totale, pour supprimer des personnes et faire régner la terreur chez une moitié du peuple syrien par l’autre moitié. Plus de 54 ans que cela dure !
Avant de promouvoir la « normalisation des relations » avec la Syrie, que chaque diplomate, que chaque politicien, prenne le temps de lire attentivement « La Coquille » de Mustafa KHALIFE et/ou « Tous témoins » (Actes Sud) de Najah ALBUKAI, et regarde les photos du dossier César… et qu’il s’interroge sur ce qui va véritablement être « normalisé ».*
Le CA de Revivre le 2 décembre 2024
: Jusqu’à fin novembre, nombre de pays souhaitaient encore (!) une « normalisation » comme porte de sortie à l’aube des évènements actuels. (ndlr du 9/12/2024)
En 2004, en créant Revivre nous ne pensions pas que, 20 ans plus tard, le peuple syrien serait ainsi martyrisé, et la Syrie fracturée livrée à la dictature d’un clan, au trafic de drogue, à l’obscurantisme et à l’intolérance.
Au cours de ces 20 années passées, Revivre a pu travailler, collaborer, échanger avec des syriens et syriennes – aujourd’hui disparus – dont l’humanité et le combat font l’honneur de ce pays. Nous pensons tout particulièrement à Riyad Turk, Razan Zetouney, Fadwa Souleyman, Salameh Kailéh, Abbas Abbas, Dr Al Rayer, Michel Kilo.
Nous pensons à Imad Chiha, à Farez Mourad emprisonnés pendant 30 ans, et à Haissam Nahal pendant 28 ans.
Nous pensons à l’immense cohorte d’anonymes – femmes, hommes et enfants – broyés depuis 1970 par le régime – de père en fils – et ses affidés.
Nous pensons à ceux qui furent les premiers artisans de Revivre : Wladimir Glasman et son épouse Vivianne, présidente de Revivre, Sakher Farzat notre premier président.
Nous pensons à ces femmes activistes, anciennes prisonnières du régime qui perpétuent aujourd’hui leur engagement dans le « mouvement du 26 novembre ».
Comment ne pas associer à cette commémoration, ces milliers de femmes, hommes et enfants, réfugiés en France dans la douleur de l’exil. Depuis 12 ans, nombreux ont été accueillis à notre permanence.
Comment ne pas se révolter pour toutes ces familles fracturées qui depuis des mois, voire des années, ne parviennent à obtenir de nos autorités consulaires des visas pour enfin se rassembler et enfin revivre.
Les rapports de la Commission d’enquête indépendante et internationale de l’ONU sur la Syrie mettent l’accent sur la souffrance des civils qui subissent depuis plus d’une décennie, crimes, bombardements, transferts de population, disparitions forcées et privations de liberté.
Jamais nous n’accepterons que les bourreaux puissent être réhabilités et soient un jour fréquentables par nos dirigeants.
Par nos actions de plaidoyer pour la Syrie martyrisée, c’est notre propre Humanité que nous préservons.
Merci à vous tous, bénévoles, adhérents, donateurs. Sans vous rien ne serait possible.
Merci à vous tous, journalistes, avocats, chercheurs, juristes, activistes, qui contribuez à documenter et à refuser l’impunité des bourreaux.
Les graines de la Démocratie et de la Justice ont été semées en Syrie. Revivre, à la mesure de ses moyens, devra avoir la ténacité de les faire fructifier.
Pour une Syrie Libre et Démocratique, ensemble, nous ne lâcherons rien.
Normaliser les violations des droits humains, jamais !
Au moment où l’Iran – aidé de tous ses proxys – promet un déluge de feux sur Israël, des membres de l’UE veulent renouer avec le boucher de Damas. Aujourd’hui, huit Etats membres de l’UE[1] demandent un début de normalisation des relations avec le régime de Bachar Al-Assad ! Unique but : faciliter les renvois de Syriens … et plaire à des opinions publiques xénophobes. L’extrême droite française n’aurait pas manqué de se joindre à la fine équipe si elle avait gagné les dernières élections nationales, en nommant Thierry Mariani aux Affaires Etrangères et Eric Ciotti à l’Intérieur (méfions-nous, car ce n’est que partie remise pour 2027).
Normaliser avec la Syrie, c’est normaliser avec le Hezbollah – perfusé par les centaines de millions de dollars de l’Iran – qui profite depuis des années de ses accointances privilégiées avec le régime de Bachar al-Assad pour convoyer des armes de tous calibres et des miliciens par centaines vers le Sud-Liban. Tout cela sous les regards bienveillants des militaires russes implantés dans leurs bases militaires en Syrie, sans lesquels le régime de Bachar Al-Assad serait tombé depuis longtemps. Tous sont liés !
Faut-il rappeler à l’Autriche, l’Italie, Chypre, etc. les scores de violations des droits humains qui sont les normes dans ces pays-là ? L’Iran : 853 condamnations à mort par pendaison en 2023[2], Russie : 10 000 condamnés accusés de discrédit de l’armée vis-à-vis de la guerre en Ukraine, la Syrie : au moins 43 morts sous la torture et 756 arrestations arbitraires depuis 9 mois, etc… Beaucoup des syriens renvoyés du Liban ou de Turquie passent par la case prison … syrienne, de façon arbitraire et sans jugement.
Pactiser un tant soit peu avec la Syrie de Bachar, c’est laisser gagner la gangrène des violations des droits humains. Normaliser avec la Syrie de Bachar, c’est normaliser avec l’Iran des mollahs, le Hezbollah de Nasrallah, la Russie de Poutine, la Corée du Nord, etc. Lequel de ces membres de l’Union Européenne va ensuite être le premier à demander aussi la légalisation de la torture … pour des cas d’exception pour commencer ?
Depuis 20 ans, Revivre dénonce ces violations des droits humains en Syrie[3]. Triste anniversaire. Nous marquerons cette date par une soirée de rencontres pour faire mémoire, se consoler, analyser et regarder l’avenir. Rendez-vous le jeudi 24 octobre à l’Institut du Monde Arabe à Paris. Ami-e-s de la Syrie libre et démocratique, nous vous attendons nombreux.
[1] Autriche, Chypre, Croatie, Italie, Grèce, Slovaquie, Slovénie, République Tchéque,
L’Association Revivre, dont l’objectif dès sa création a été le soutien aux anciens détenus d’opinion syriens a souhaité tout naturellement s’associer à l’hommage qui sera rendu à Haytham Naal dimanche 3 juillet 2022 à 15h30 au Foyer Grenelle, 17 rue de l’Avre, 75015 Paris. Haytham Naal avec Abbas Abas et Salameh Kailey sont les tous premiers anciens prisonniers pour lesquels Revivre s’est mobilisé.
Haytham Naal né en 1950 a été arrêté en 1975. Il avait 25 ans. Torturé, il a été libéré le 11 août 2002 et a ainsi passé 27 ans dans les geôles de la terrible prison de Tadmor. Il a été adopté par Amnesty International comme prisonnier d’opinion. Ses longues années d’incarcération ont eu pour conséquences de multiples séquelles médicales. Dans le journal Le Monde du 13 janvier 2012, l’article « Syrie les 3 naufragés de Tadmor » lui avait été consacré.
Chers amis, la vie volée à Haytham Naal est l’illustration des conséquences de l’Etat de Barbarie mis en place depuis des dizaines d’années par le clan Assad.
l’occasion du 10ème anniversaire du soulèvement en Syrie, nous lançons cet appel aux personnalités et aux organisations qui, par leur signature, peuvent ainsi exprimer leur solidarité avec le peuple syrien. Merci d’avance.
Pour la Liberté, la Justice, la Démocratie et le respect des droits humains
Il y a 10 ans, en mars 2011, dans la foulée du Printemps arabe, commençaient les premières manifestations pacifiques contre le régime de Bachar Al-Assad. Elles furent immédiatement réprimées dans le sang par l’armée et les groupes paramilitaires. Le régime, avec l’aide de la Russie et des milices iraniennes, a utilisé contre le peuple syrien des armes lourdes, son aviation et ses armes chimiques. Les attaques ont été intentionnellement dirigées contre les civils et contre les infrastructures comme les hôpitaux et les écoles.
Le bilan, selon les différents observatoires (SNHR, OSDH), est tragique : 200.000 à 300.000 civils morts identifiés, mais le chiffre réel avoisine 500.000 civils et combattants ; plus de 130.000 détenus dans les geôles du régime ; près de 80.000 décédés sous la torture et les mauvais traitements, ou disparus.
La Syrie est aujourd’hui un champ de ruines ; la moitié des infrastructures ont été détruites ; 13,5 millions de personnes, soit près de 60 % de la population, ont besoin d’une aide humanitaire de base : nourriture, toit, eau potable, médicaments, produits d’hygiène, … Des millions d’enfants n’ont jamais connu les bancs de l’école. Plus de 7 millions de Syriennes et de Syriens sont réfugiés hors du pays ; plus de 7 millions ont été déplacés à l’intérieur.
Le pays est détruit et ensanglanté. Il faudra plusieurs décennies pour le reconstruire.
Nous n’acceptons pas que Syriennes et Syriens restent pris en otage par la Russie, la Turquie et l’Iran, ni leur abandon par la communauté internationale. Bien au contraire, nous affirmons que le devenir du peuple syrien martyrisé par Bachar Al-Assad, et dans certaines régions sous la férule de Daesh et des groupes intégristes qui jouent son jeu, nous concerne pleinement.
Pas de normalisation avec le régime de Bachar Al-Assad.
Plus que jamais, nous restons solidaires du peuple syrien et refusons toute impunité pour les responsables des crimes de guerre et crimes contre l’Humanité commis depuis 10 ans.
24/02/2021Premiers signataires
Personnalités : Michel MORZIÈRE, Président d’honneur de Revivre ; Gérard LAUTON, Secrétaire du CPSLD ; Hala ALABDALLA,Cinéaste ; Marcel BOZONNET, Comédien ; François BURGAT, Politologue, Aix-en-Provence ; Jean-Paul CHAGNOLLAUD, Professeur des universités émérite ; Catherine COQUIO, Professeure, Université Paris Diderot ; Irèna DESFONTAINES, Collectif des Amis d’Alep ; Bernard DREANO, Altermondialiste ; Olivier FAURE, Député de Seine-et-Marne ; Jean-Pierre FILIU, Professeur à Sciences-Po Paris ; Jacques GAILLOT, Évêque ; Geneviève GARRIGOS, Conseillère de PARIS ; Raphaël GLUCKSMANN, Eurodéputé ; Guillaume GOUFFIER-CHA, Député ; Sébastien GRICOURT, Directeur de l’Observatoire Balkans de la Fondation Jean Jaurès ; Bernard GUETTA, Eurodéputé (Liste RENEW EUROPE) ; Isabelle HAUSSER, Écrivaine ; Albert HERSZKOWICZ, Médecin, Président de MEMORIAL 98 ; Joël HUBRECHT, Juriste ; Élisabeth KERTESZ-VIAL, MCF* honoraire ; Firas KONTAR, Juriste ; Aurore LALUCQ, Eurodéputée (Liste ENVIE D‘EUROPE) ; Michelle LAUTON, MCF* honoraire ; Agnès LEVALLOIS, Maître de recherche (Moyen-Orient) ; Didier MAGNE, ex Directeur de projetsinternationaux ; Ziad MAJED, Professeur universitaire ; Farouk MARDAMBEY, Éditeur ; Roland MÉRIEUX (ENSEMBLE) ; Henri MERMÉ (ENSEMBLE) ; Samira MOBAIED, Syriens Chrétiens pour la Paix (SCP-FRANCE) ; Raphaël PITTI, Médecin Humanitaire ; Jean-Luc RAYNAUD, Auteur-réalisateur ; Hélène ROUDIER DE LARA, Professeur émérite de Philosophie ; Malik SALEMKOUR, Président de la LDH ;Annie SARTRE-FAURIAT, Professeur des universités émérite ; Francis SITEL (ENSEMBLE) ;Béatrice SOULÉ, Réalisatrice ; Aurélien TACHÉ, Député du Val d’Oise et Co-président des NOUVEAUX DÉMOCRATES ; Mohamad TAHA, Président du CPSLD ; Christian TERRASS, fondateur et éditeur de GOLIAS ; Leïla VIGNAL, MCF*, Université Rennes 2 ; Emmanuel WALLON, Professeur, Université Paris Nanterre ; Nicole WOLKONSKY, Présidente d’un Pôle des Métiers d’Art ;
Organisations : Revivre ; Collectif pour une Syrie libre et démocratique (CPSLD) ; Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples(MRAP) ; GOLIAS ; MEMORIAL 98 ; Syriens Chrétiens pour la Paix (SCP-France) ; Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ; Réseau EUROMED-France (REF) ; ATTAC ; Parti Socialiste (PS) ; ENSEMBLE ; Europe-Écologie-Les Verts (EELV) ; Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (CEDETIM) ;