Hommage à « César », héros anonyme parmi tant d’autres de la révolution en Syrie

Au soir du Sommet de Montreux, censé ouvrir la voie aux négociations de Genève 2 entre l’opposition syrienne et le régime de Bachar al-Assad, le Dr Imadeddin Rachid avait expliqué au journal Le Monde (http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/01/23/le-recit-de-la-defection-de-cesar-photographe-de-la-barbarie-syrienne_4353005_3218.html) comment étaient parvenues en sa possession les photos de quelque 11 000 de ses compatriotes, affamés jusqu’à la mort ou décédés sous la torture dans les geôles des services de sécurité de son pays. Publié quelques jours plus tôt, un rapport rédigé par trois anciens procureurs internationaux au-dessus de tout soupçon (texte intégral ici) avait permis à Ahmed al-Jarba, président de la Coalition nationale syrienne, de justifier devant les représentants des nombreux Etats conviés à cette réunion les principales revendications des révolutionnaires dont il était le porte-parole : la démission de Bachar al-Assad et le démantèlement de ses appareils de répression.

 

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http://syrie.blog.lemonde.fr/2014/03/16/hommage-a-cesar-heros-anonyme-parmi-tant-dautres-de-la-revolution-en-syrie/#more-8058

Conférence sur la torture de masse en Syrie

 Le 13 mars 2014 de 19h00 à 20h30

à l’Institut du monde arabe

Le Réseau des Femmes Syriennes (RFS) et l’Association syrienne pour les disparus et détenus organisent une rencontre autour de la torture de masse en Syrie, suite aux révélations récentes faites par un ancien agent de la police militaire syrienne ayant récemment fait défection. Un rapport publié par le cabinet juridique Carter-Ruck and Co apporte les preuves de la mort sous la torture de 11 000 prisonniers syriens au cours des trois dernières années dans les seuls centres de détention de la région de Damas. Une partie de ce dossier avait été révélée au public par les médias internationaux à la veille de l’ouverture des négociations de Genève II. D’importants éléments (photos et témoignages) restent inédits.
Une conférence/débat présidé par Jack Lang, aura lieu à l’Institut du monde arabe (IMA), en présence des principaux auteurs et témoins de ce dossier.

Cette conférence réunira :

Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe

David Crane, principal enquêteur du rapport, ancien procureur général du Tribunal spécial pour la Sierra Leone

Imadeddine Rashid et Hassan Shalabi, artisans de l’exfiltration de l’agent de la police militaire du régime Assad, surnommé « César », qui a fait défection et a sorti le dossier de Syrie

Mustapha Khalifé, ancien prisonnier des geôles syriennes pendant plus de 13 ans, auteur du livre La Coquille, éditions Actes Sud, 2007

Bassma Kodmani, membre du Réseau des Femmes Syriennes et ancienne porte-parole du Conseil National Syrien

Les intervenants présenteront à cette occasion les éléments nouveaux du dossier et des témoignages vivants sur la réalité de la situation dans les prisons du régime syrien. Les conférenciers s’exprimeront en anglais et arabe. Une traduction en français sera assurée.

 SUR INSCRIPTION  swn.parisevent@gmail.com

L’association REVIVRE a 10 ans !

Il y a 10 ans, nous ne pensions pas devoir soutenir aussi longtemps les prisonniers d’opinion du régime syrien ; mais la barbarie destructrice qui s’abat sur ce pays depuis 3 ans nous impose d’apporter bien plus encore aujourd’hui notre aide aux victimes, aux réfugiés et à ceux qui souffrent… À l’occasion de son dixième anniversaire…
 

 l’association Revivre a le plaisir de vous convier

à partager un temps culturel de solidarité

avec le peuple syrien.

Au programme :

Rétrospective des 10 ans de l’association Revivre

Musiques syriennes avec :

– l’ensemble Nahawand

– le groupe « Réfugiés Rap »

 Lecture de poésies

 dimanche16 mars 2014 à partir de 16 h

au Dansoir Karine Saporta

 164, bd Gallieni – Fontenay-sous-Bois

RER A et E Val de Fontenay, puis bus 124 arrêt Le parc

ou

RER A Fontenay-sous-Bois, puis bus 124 arrêt Cimetière

Dixième anniversaire de l’association Revivre

Amnesty accuse l’UE de s’ériger en « forteresse » contre les réfugiés syriens

Amnesty International a accusé, vendredi 13 décembre, les pays européens d’accueillir un « nombre pitoyablement bas » de réfugiés syriens. « L’Union européenne a lamentablement échoué à jouer son rôle d’abri pour les réfugiés qui ont tout perdu, sauf leur vie », a estimé le secrétaire général d’Amnesty, Salil Shetty. « Dans l’ensemble, les dirigeants européens devraient baisser la tête de honte », ajoute-t-il.

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http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/12/13/amnesty-accuse-l-ue-de-s-eriger-en-forteresse-contre-les-refugies-syriens_4333699_3218.html

L’Allemagne accueille plusieurs milliers de réfugiés syriens

Plus de 20 000 ressortissants syriens ont trouvé refuge en Allemagne depuis que la guerre a éclaté en Syrie. Certains font partie d’un programme mis en place par le gouvernement allemand, qui vise à accueillir en tout 5 000 réfugiés, venus pour la plupart du Liban. D’autres, et ils constituent une majorité, arrivent en Allemagne par leurs propres moyens.

 

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http://www.lorientlejour.com/article/845530/venus-du-liban-des-refugies-syriens-esperent-se-faire-une-nouvelle-vie-en-allemagne.html

Octroi facilité de visas aux parents de ressortissants syriens vivant en Suisse : levée de la mesure provisoire

Berne. Le Département fédéral de justice et police (DFJP) a décidé, le 4 septembre 2013, des allègements en matière de visas pour permettre aux ressortissants syriens touchés par la guerre et qui ont des parents en Suisse d’obtenir rapidement et sans formalités excessives un visa d’entrée pour un séjour temporaire en Suisse. Il est vraisemblable que la plupart des personnes se trouvant dans une situation de détresse immédiate et pouvant prétendre à l’obtention d’un tel visa ont entre-temps fait usage de cette possibilité. Aussi le DFJP a-t-il levé la mesure ce vendredi.

Lire l’article :

https://www.bfm.admin.ch/content/bfm/fr/home/dokumentation/medienmitteilungen/2013/ref_2013-11-297.html

La détention, l’instrumentalisation et la torture des enfants, pratiques courantes dans la Syrie du « docteur » Bachar al-Assad (2/2)

Par Ignace Leverrier (22 octobre 2013)

Dans un rapport mis en ligne au début du mois d’octobre 2013, le Violations Documentation Center in Syria a donné la parole à un jeune Syrien, remis en liberté au mois d’août précédent, au terme de quatre mois d’emprisonnement. Comme le montrent les photos prises à la veille et au terme de sa mésaventure, il avait perdu plusieurs kilos durant sa détention. Alors que son âge aurait dû lui épargner de telles épreuves, il raconte son périple à travers les prisons de divers services de renseignements, les exactions dont il a été victime de la part des enquêteurs et des geôliers, et les scènes de barbarie ordinaire dont il a été témoin. Son témoignage recoupe nombre d’autres récits qui remontent, pour certains d’entre eux, à la décennie 2000-2010. Ils interdisent de ce fait de lier la brutalité dont font montre les moukhabarat aux circonstances particulières de la révolution. Ils démontrent au contraire que la torture des enfants et des jeunes, dans des centres de détention où la Loi interdit en principe leur admission, est une pratique ancienne, récurrente et tolérée, si ce n’est encouragée pour entretenir la peur, par les responsables de « l’Etat de barbarie ».

Le 2 avril 2013, le jeune Moadh Abdel-Rahman (16 ans) se trouvait avec un ami dans le souq de Hama lorsqu’une voiture d’agents de la sécurité est passée à côté d’eux. Ils ont aussitôt rebroussé chemin, mais n’ont pas tardé à être rattrapés par les occupants du véhicule intrigués par leur manège. Après avoir été rossés, ils ont été embarqués de force jusqu’à un poste de contrôle où il est apparu que le nom du jeune Moadh figurait, comme celui de son père, sur une liste d’individus recherchés. Son camarade a quant à lui été relâché, non sans avoir été de nouveau frappé. L’adolescent a été conduit au siège des Renseignements militaires, où on a commencé par lui voler les quelques milliers de livres syriennes qu’il avait sur lui. Il a été enfermé dans une cellule d’isolement de 3 m² dans laquelle se trouvaient déjà 4 autres détenus. Le lieu était si exigu que, pour dormir, ses occupants étaient obligés de couvrir avec une planche le trou qui leur servait de latrines.

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http://syrie.blog.lemonde.fr/2013/10/22/la-detention-linstrumentalisation-et-la-torture-des-enfants-pratiques-courantes-dans-la-syrie-du-docteur-bachar-al-assad-22/

La détention, l’instrumentalisation et la torture des enfants, pratiques courantes dans la Syrie du « docteur » Bachar al-Assad (1/2)

Par : Ignace Leverrier (11 Octobre 2013)

Quelques jours après avoir fait de la jeune Rawan Qaddah (16 ans) la vedette involontaire d’une scabreuse affaire, le régime syrien a récidivé en présentant sur les écrans de la chaîne de télévision officielle, le 5 octobre, les aveux d’un redoutable franc-tireur de 13 ans, membre d’un groupe terroriste, qui revendiquait l’assassinat de 32 personnes ! Or, de toute évidence, le physique et la personnalité de ce serial killer ne lui auraient jamais permis de réaliser un tel exploit.

Selon son récit, très tôt orphelin de mère et élevé par un père âgé en compagnie de deux autres enfants issus d’un second lit, le jeune Chaaban Abdallah Hamida occupait un modeste emploi à Alep, sa ville natale, lorsque son oncle maternel lui avait offert un petit pistolet, « de calibre 5,5 » précise-t-il. Il s’était entraîné au tir et y avait manifesté une certaine adresse. Trois mois plus tard, ce même oncle lui avait proposé de travailler comme franc-tireur et l’avait incité à rejoindre un groupe deSâmeh-nî yâ bâbâ du Liwa Ahfad al-Rasoul. Les Sâmeh-nî yâ Bâbâ sont des jeunes gens adeptes d’une nouvelle mode, en vogue mais aussi très critiquée dans certains pays arabes, qui consiste à revêtir un pantalon dont la fermeture éclair est non plus devant mais derrière…

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http://syrie.blog.lemonde.fr/2013/10/11/la-detention-linstrumentalisation-et-la-torture-des-enfants-pratiques-courantes-dans-la-syrie-du-docteur-bachar-al-assad-12/

Syrie : Des prisonniers politiques torturés et assassinés

Les tribunaux militaires et antiterroristes sont utilisés pour punir des dissidents pacifiques

 (New York, le 3 octobre 2013) – Le gouvernement syrien détient illégalement des dizaines de milliers de prisonniers politiques, au seul motif de leur activité pacifique, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch lors du lancement d’une campagne destinée à mettre leur sort en lumière. Beaucoup d’entre eux ont été emprisonnés pendant de longues périodes, et ont subi des actes de torture.
http://www.hrw.org/fr/news/2013/10/03/syrie-des-prisonniers-politiques-tortures-et-assassines