Fadwa Suleiman, repose en paix

Portée par la soif de liberté et de changement qui enflammait les rues, Fadwa avait renoncé au statut que lui conférait son métier d’actrice de la production cinématographique « officielle », ce qui lui valut d’être ostracisée par le pouvoir des Assad. Son chemin de croix commençait…

Pasionaria, elle l’a été à Homs d’abord, ensuite en France où elle avait  dû se réfugier, elle n’a eu de cesse de porter la  voix de la jeunesse syrienne.

Son combat pour faire vivre cette révolution  ne prend pas fin avec sa disparition;  le mal qui l’a rongé a été aussi dévastateur que celui qui s’abat sur tout son peuple,  elle l’a emporté avec elle dans son exil sans s’y  résigner.

C’est pourquoi ce combat, le combat de tous les démocrates syriens pour la liberté et la dignité reste bien vivant.

 

Syrian Alawite actress Fadwa Suleiman speaks to Reuters in an interview over Skype from an undisclosed location in Homs December 14, 2011. REUTERS/Ali Jarekji

Coupure d’écran d’une interview de Fadwa Suleiman avec Reuters, via Skype à partir d’un lieu non divulgué à Homs le 14 décembre 2011- Ali Jarekji

à la pleine lune 1 - Fadwa Suleiman 1

À la pleine lune, Fadwa Suleiman, poésie,traduit de l’arabe par Nabil el Azan, parut en mai 2014, éditions Le Soupirail – Prix de Découvreurs 2016

 

A écouter: Accueil des migrants, pourquoi la France n’y arrive-t-elle pas ?

Émission « Du Grain à moudre d’été »  France Culture – 4 août 2016 (44 min)

Avec

AAAA Emission Réfugiés

Virginie Guiraudon, Directrice de recherche au CNRS

Sabreen Al Rassace, Responsable de la Permanence de l’Association Revivre

François Pupponi, Maire de Sarcelles

Et Hans Stark (interview pré-enregistrée), Secrétaire général du (Cerfa) de l’Ifri

Il aura fallu 6 ans depuis le début de la crise migratoire en Europe, pour que le gouvernement français commence à réformer sa politique. Ce n’est en effet qu’au début de cette semaine que les ministres de l’intérieur et du logement ont rendu publique la présentation d’une charte pour améliorer la prise en charge des migrants. Une charte qui concerne notamment leur hébergement dans « Des conditions dignes et adaptées à leurs situations et leur parcours », selon les mots de la charte.

Il y a un an déjà la loi relative à la réforme du droit d’asile prévoyait des délais plus courts quant à l’enregistrement des demandes d’asile auprès de l’office concerné.

Signe d’une volonté politique à faire face à l’afflux migratoire qui arrive en France. Signe tardif, signe fragilisé aussi par le contexte politique et sociale et sécuritaire en France. Où l’amalgame migrant=terroriste se fait entendre ces derniers temps dans une certaine parole politique et médiatique.

Dans ce même contexte, l’Allemagne dit vouloir maintenir le cap de sa politique migratoire. Ce pays qui prévoir d’accueillir 800 000 demandeurs d’asile cette année, quand la France mise sur 30 000.

Et pourtant la volonté politique, en matière d’accueil n’est pas la même partout en France. Certaines communes tentent de s’organiser, mais disent compter surtout sur la solidarité locale. Le symbole de la paralysie politique en matière de gestion des migrants c’est bien sûr Calais, mais certains élus et certaines associations s’accordent pour remettre en cause une politique migratoire, aux ambitions timides et dont les outils n’évoluent pas aussi vite que la situation, ni aussi vite que les annonces.

Alors en matière d’accueil des migrants, et des demandeurs d’asile, pourquoi la France n’y arrive-t-elle pas?

A écouter sur le lien de France Culture

http://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-moudre-dete/accueil-des-migrants-pourquoi-la-france-ny-arrive-t-elle-pas

 

A écouter : Alep, la tragédie continue

Avec le Général Trinquand, consultant, ancien chef de mission militaire auprès de l’ONU, Ziad Majed, politologue, spécialiste de la Syrie, professeur des études orientales à l’Université américaine de Paris et Raphaël Pitti (en duplex de Metz), professeur de médecine d’urgence, chargé de mission de formations à la médecine de guerre auprès de l’Union des Organisations de Secours et de Soins Médicaux France en Syrie.

France Culture

A écouter sur le lien de France Culture:

http://www.franceculture.fr/emissions/l-invite-des-matins-d-ete/alep-la-tragedie-continue

 

 

Tournoi de sports organisé par le groupe « Sortons avec Revivre »

Attention SVP: Suite aux événements survenus à Alep, il a été convenu de décaler le tournoi

au dimanche 1er mai 2016, de 12h. à 14h.

رجاء العلم بتأجيل الفعالية بسبب الأحداث المأساوية في مدينة حلب

إلى يوم الأحد 1 أيار/ مايو 2016 ، من الساعة الثانية عشرة ظهراً إلى الساعة الثانية

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Le groupe des bénévoles « Sortons avec Revivre » vous invite à un Tournoi de sports :

Foot, Basket, courses de relais
مجموعة متطوعي « لنخرج مع روفيفر » يدعوكم للمشاركة في مسابقات رياضية : كرة قدم، كرة سلة، سباق التتابع
(Le samedi 30 avril de 14h. à 18h.)

Dimanche 1er mai 2016, de 12 à 14 heure
(السبت ٣٠ نيسان من الساعة ٢ بعد الظهر وحتى الساعة ٦ مساءً)

يوم الأحد 1 أيار/ مايو 2016 ، من الساعة الثانية عشرة ظهراً إلى الساعة الثانية
Des vestiaires et douches sont disponibles sur place pour vous changer
المكان مزود بغرف لتبديل الملابس وللاستحمام
Goûter participatif : amenez boissons et votre goûter préféré
ترويقة العصرية مشتركة : أحضروا معكم مشروباتكم ، وأكلاتكم المفضلة
Adresse العنوان
Stade de la Muette, 60 Boulevard Lannes, 75016 Paris
Métro ligne 9 : « Rue de la Pompe », ou RER C : « Avenue Henri Martin »
ملعب دو لا ميويت الرياضي

رقم: ٦٠ بولفار لان ـ الدائرة ١٦ باريس
مترو خط ٩ : محطة « Rue de la Pompe »
أو RER C: محطة « Avenue Henri Martin

Le lien  sur Face Book

https://www.facebook.com/events/201698746882090/

bandeau facebook

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2ème soirée musicale & dansante Franco-Syrienne

Le groupe (2) des bénévoles de Revivre vous invite
الفريق (2) من متطوعي جمعية روفيفر يدعوكم إلى
à une Soirée Musicale & Dansante Franco-Syrienne
سهرة موسيقية وراقصة فرنسية ـ سورية
Le samedi 23 avril de 19h. à 22h.
السبت ٢٣ نيسان ابتدءا من الساعة ٧ مساءً وحتى الساعة ١٠ ليلاً

2ème soirée de revivre

Buffet participatif : amenez boissons et plats
عشاء مشترك : أحضروا ما تريدون من مشروبات وطعام
Adresse العنوان
Salle de l’Eglise St. Germain de Charonne
124, Rue de Bagnolet – Paris 20ème
M° Porte de Bagnolet (ligne 3)
في صالة كنيسة سانت جرمان دو شارون
شارع بانيوله رقم البناء (١٢٤)  في الدائرة ٢٠ باريس

 مترو خط ٣ – محطة : بورت دو بانيوله
Entrée libre الدخول مجاني

L’événement  sur Face Book

https://www.facebook.com/events/924723817646227/

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Le grand succès de la première soirée musicale & dansante du 20 mars dernier a incité le groupe (2) des bénévoles de Revivre à renouveler cette rencontre chaleureuse.

Soirée du 20 mars 2016

Photo de la soirée du 20 mars 2016

Sortir avec Revivre – Panthéon – 28 mars 2016

Le groupe (2) des bénévoles de Revivre organise

une visite du Panthéon le lundi 28 mars 2016

Rendez vous devant l’entrée du Panthéon à 14h.

الفريق 2 من متطوعي جمعية روفيفر ينظم
زيارة سياحية – تاريخية للبانثيون يوم الاثنين  ٢٨ آذار ٢٠١٦
الموعد أمام مدخل البانثيون في تمام الساعة الثانية بعد الظهر

Panthéon Fr - Ar

Entretien avec le Président d’Honneur de Revivre

Michel Morzière, une passerelle pour les réfugiés syriens

Ingénieur de métier, Michel Morzière se consacre depuis plus de dix ans, via son association « Revivre », à l’aide aux anciens prisonniers d’opinion en Syrie et plus récemment à l’accueil des réfugiés syriens. Ancien membre du conseil d’administration du Centre Primo Levi, il continue à travailler de pair avec l’association et imagine des missions communes de formation « quand la Syrie aura retrouvé la paix »…

Michel-Morzière

Comment en êtes-vous venu à vous engager en faveur des anciens prisonniers politiques syriens ?

J’ai toujours été un militant des droits deComment en êtes-vous venu à vous engager en faveur des anciens prisonniers politiques syriens ? l’homme. J’ai été pendant longtemps engagé dans un groupe d’Amnesty International, puis j’ai rejoint le siège à ma retraite. Mon épouse faisait partie de la coordination Syrie-Liban et moi de celle qu’on appelle « Israël – Territoires occupés – Autorité palestinienne ». Il se trouve que nous avons reçu chez nous pendant quelques jours un couple de réfugiés syriens qui était très connu de la diaspora syrienne. C’est après cette rencontre et toutes celles qui ont suivi qu’est née l’idée de monter une association pour venir en aide aux anciens prisonniers politiques syriens et à leur famille.

C’est donc à ce moment-là que vous avez créé l’association « Revivre » ?

Tout à fait. C’était en 2004. L’association est en fait née de l’émanation de Syriens opposés au régime d’Hafez al-Assad réfugiés en France et de militants d’Amnesty International dont nous faisions partie.

Nous avons commencé à aider d’anciens prisonniers d’opinion restés en Syrie, si possible en allant là-bas, que ce soit dans les démarches de visa auprès de l’Ambassade, dans l’achat de billets d’avion ou encore le financement de radiographies (à défaut de pouvoir financer des traitements médicaux complets).

Et depuis le début de la guerre en Syrie, comment faites-vous pour continuer à les aider ?

Evidemment, à partir de la révolution syrienne en 2011, il n’était plus question d’aller sur place. Nous nous sommes donc concentrés sur l’accueil de ceux qui arrivaient jusqu’ici, qui en général se retrouvent sans repères, sans toit ni connaissance de la langue. Autant la plupart des réfugiés originaires d’Afrique parlent le français et connaissent les réseaux en France, autant les Syriens sont perdus ici, donc il était nécessaire d’organiser leur accueil.

Grâce à un financement d’Euromed, nous avons pu mettre en place une permanence à la mairie du 20ème arrondissement de Paris ainsi qu’un ensemble de réseaux, principalement en Île-de-France mais aussi dans quelques autres régions : un premier réseau de familles qui sont prêtes à les accueillir dans l’urgence, quelques jours, et un deuxième réseau plus large pour prendre le relais. Composée de deux salariées et d’un ensemble de bénévoles, la permanence offre une aide à la fois sociale (hébergement, accès aux droits) et juridique (procédure d’asile).

D’autre part, nous avons mis en place un programme d’apprentissage du français en partenariat avec un organisme spécialisé, un programme d’accompagnement culturel (pics-nics, visites de musées…) et une enveloppe budgétaire pour les aides financières exceptionnelles.

Cela dit, nous avons réussi à maintenir aussi des projets scolaires sur place, en Syrie et en Turquie.

Quels sont vos liens avec le Centre Primo Levi ?

C’est à l’époque où j’étais encore à Amnesty International que je suis entré en contact avec le Centre Primo Levi. En tant que membre fondateur, Amnesty avait deux représentants au conseil d’administration du Centre et je m’étais proposé pour en faire partie. Depuis, nous sommes restés très proches. A une époque, nous avions le projet d’aller former ensemble des psychologues en Syrie mais nous nous sommes rendus à l’évidence que c’était irréalisable étant donné les circonstances.

En fait, le Centre Primo Levi est en quelque sorte le pendant psycho-médical de Revivre : nous orientons vers lui toutes les personnes dont nous ressentons un besoin d’être soignées, ce qui n’est pas toujours facile à faire émerger. Dernièrement, nous lui avons orienté un jeune de 23 ans qui est devenu aveugle il y a quelques mois, à la suite d’un largage de barils de plomb. Il a fui au Liban, mais comme ils n’avaient pas la possibilité de le soigner là-bas, il a voulu faire une demande de visa pour la France. Deux conditions lui ont été imposées : qu’il ait un rendez-vous aux Quinze-Vingt et qu’il paye 3000 euros ! Il a réussi à réunir les 3000 euros et arrivé en France avec un compatriote, il s’est retrouvé seul et sans aucune aide, avec seulement l’adresse de la permanence de Revivre en poche. Il a pu avoir rapidement le statut de réfugié et être hébergé chez des partenaires ; mais on vient de lui retirer l’allocation à laquelle il n’a plus droit en tant que réfugié statutaire, et à son âge il n’a pas encore droit au RSA. Pourtant il est de toute évidence encore incapable d’être autonome : il apprend seulement le braille…

Que pensez-vous du plan européen de relocalisation qui concerne en premier lieu les Syriens ?

Jusqu’à ce jour, quelques centaines de Syriens sont arrivés par ce biais en France. Malgré les quelques inconvénients de ce plan, notamment la répartition totalement arbitraire et donc les risques de séparations familiales, il s’agit de la « voie royale » pour les réfugiés : ils sont hébergés dans des centres à Paris qui se chargent de la procédure de dépôt de leur demande d’asile, puis ils sont envoyés dans un CADA, souvent en province. Ils obtiennent presque tous un statut de réfugié ou une protection subsidiaire, et ce dans des délais record. Mais ce plan n’est prévu que pour 30 000 personnes en ce qui concerne la France, or les besoins sont autrement plus importants : 800 000 sont arrivés en Europe depuis début 2015 et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés prévoit 600 000 nouvelles arrivées depuis la Turquie dans les quatre prochains mois. Selon Bruxelles, 3 millions de réfugiés syriens, irakiens et afghans arriveront d’ici fin 2017… Il y a donc nécessairement des « arrivées collatérales » qui continuent et qui continueront à avoir lieu. Et pour ceux-là, c’est beaucoup plus compliqué. Ce sont eux que nous retrouvons à notre permanence.

Comment imaginez-vous l’avenir de la Syrie et donc l’évolution de votre association ?

Je vois deux scénarios possibles. Ou bien ce conflit atroce se poursuit et des gens en situation de grande vulnérabilité continuent à arriver en France, auquel cas nous continuerons avec le Centre Primo Levi à leur servir de passerelle. Ou bien – ce qui n’est pas impossible car les grandes puissances commencent à prendre la mesure de la situation, ne serait-ce que par nécessité face à l’arrivée massive de réfugiés – on arrive à un accord de cessez-le-feu et de paix, auquel cas on organise ensemble une coordination sur place, en utilisant nos réseaux, pour soigner les traumatismes.

 

Source : http://www.primolevi.org/non-classe/michel-morziere-une-passerelle-pour-les-refugies-syriens.html

Communiqué : l’Europe et la France devant leurs responsabilités

Communiqué du 17 mai 2015

Réfugiés syriens : l’Europe et la France devant leurs responsabilités

Nous attendons une clarification et des décisions

Mercredi 13 mai 2015,  la Commission européenne a proposé des mesures pour répondre à l’afflux de demandeurs d’asile dans l’UE. Une des dispositions envisagées serait la mise en place de quotas établis selon des critères mesurables dans chaque pays d’accueil.

Samedi 16 mai 2015, le Premier Ministre Manuel Valls, s’est précipité au poste frontière de Menton pour affirmer son opposition à l’instauration de quotas ,affirmant que l’asile est un droit et que les réfugiés doivent être répartis plus équitablement entre les pays de l’Union Européenne .

Les termes en eux même de cette déclaration sont difficilement contestables, si ce n’est qu’il est à craindre que le débat sémantique qui va s’instaurer  entre «  justes quotas » et » répartition équitable » soit le prétexte à rester dans un statut quo inadmissible au niveau du respect de la dignité humaine de personnes ayant subi en Syrie depuis plus de quatre ans la barbarie.

Cela fait plus de deux ans que nous disons qu’avec plus de 4 millions de réfugiés dans des camps autour de la Syrie et une paralysie de Communauté internationale pour mettre fin aux crimes de guerre et crimes contre l’Humanité commis dans le pays, l’Europe dont la France avaient le devoir d’anticiper et d’organiser  une arrivée massive de syriens.

Que représente depuis 2011, l’accueil de 5 000 syriens au regard des 40 000 syriens accueillis par la Suède et l’Allemagne ?

Nous demandons que certains politiques mettent fin à leur discours honteux et irresponsables parlant de « clandestins », de « sans- papiers », d’illégaux à refouler  à nos frontières, alors que ces hommes, femmes et enfants sont en fait des victimes de guerre et doivent bénéficier du droit humanitaire international.

Association Revivre

Contact Presse : contact.revivre@gmail.com

Communiqué Revivre - Réfugiés 17 mai 2015

 

 

 

 

Syrie. Enfants syriens réfugiés mis au travail en Turquie

D’après le haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), sur les 500’000 réfugiés syriens vivant actuellement en Turquie, environ la moitié sont des enfants. Alors que plus de 60% des enfants dans des camps de réfugiés sont inscrits à l’école, 73% de ceux vivant en dehors des camps – soit la très grande majorité des réfugiés – ne suivent pas à l’école. Un récent rapport de l’UNICEF estime qu’un dixième des enfants syriens réfugiés travaille – dans l’agriculture, la restauration et des boutiques, ou en tant que vendeurs ambulants sans même mentionner leur statut de mendiant dans la rue.

 

Lire la totalité de l’article…

http://alencontre.org/moyenorient/syrie/syrie-enfants-syriens-refugies-mis-au-travail-en-turquie.html

 

child worker in Kilis on the Turkish-Syrian border