Des cours de langue pour permettre aux réfugiés syriens de “revivre”

Des cours de langue pour permettre aux réfugiés syriens de “revivre”

Association-Revivre cours de français

Stéphane Jarre, professeur de français à l’association Revivre, avec ses étudiants

Ils sont 5,6 millions de Syriens à avoir fui leur pays, laissé tout derrière eux pour survivre, construire une vie nouvelle. « Revivre », tel est le nom de l’association soutenue par Solidarité Laïque qui facilite leur accueil en France, en proposant des cours de langues. 3 questions à Stéphane Jarre, professeur de français bénévole pour l’association.

Quels sont les besoins des réfugiés syriens que vous accompagnez ?

Après des parcours migratoires violents, les personnes que nous accueillons veulent simplement vivre, aller au travail pour nourrir leur famille et construire leur avenir. À l’association Revivre, nous proposons un cours pour les intermédiaires et les débutants afin de répondre au mieux à leurs besoins linguistiques. Nous les préparons à l’obtention d’un diplôme d’étude en langue française sur trois niveaux, reconnu au niveau européen. Évidemment, ce travail demande du temps. Je suis souvent soufflé par leur détermination à apprendre !

Est-ce que cet accompagnement va au-delà de l’apprentissage du français ?

Pour des personnes qui ne parlent pas la langue, les démarches administratives sont très ardues. Nous leur apportons un soutien. Nous les aidons aussi dans leur recherche d’emploi, ou à trouver une formation adaptée à leur projet professionnel. Et nous essayons de promouvoir l’interculturalité. Nous mettons par exemple en place des binômes franco-syriens pour qu’ils puissent échanger et partager sur des sujets culturels, les mœurs ou leurs traditions respectives. Des sorties culturelles sont organisées avec l’association, pour les parents et les enfants, ou encore des balades pour découvrir notre patrimoine ou les environs de Paris, et certains partent en vacances, via le programme « Vacances et Insertion », dans des centres où ils peuvent rencontrer d’autres familles.

Créée en 2004 pour venir en soutien aux prisonniers d’opinion syriens, l’association Revivre continue son combat, face au régime autoritaire du président Bachar Al-Assad, en aidant les opposants politiques et les réfugiés syriens en France. Plusieurs milliers de réfugiés syriens ont ainsi pu être accompagnés par l’association, en particulier de nombreuses femmes seules avec enfants ayant traversé, pour certaines, de lourdes épreuves au cours du périple migratoire. L’association a mis en place depuis septembre 2016, un programme d’apprentissage du français qui vise plusieurs objectifs : autonomie dans les démarches administratives et dans la vie socialepréparation du diplôme d’études en langue française et facilitation de l’insertion professionnelle. Solidarité Laïque soutient cette association et accueille les cours de langue française dans ses locaux.

Source : Solidarité Laïque, 29 janvier 2019

https://www.solidarite-laique.org/informe/9789/?fbclid=IwAR3zLGKLizYXHlJJEl3FpngXmXQE-dtFlzvxvHItEu4xVF5bF2zsXHDbyw0

Un jeune réfugié syrien reçoit le Prix international de la Paix des Enfants

Un jeune réfugié syrien reçoit un prestigieux prix pour la construction d’une école dans la Békaa

Lors de la remise de prix, à La Haye, l’adolescent a demandé au monde de lui « donner une chance ».

Le 04/12/2017

Prix

Mohammad al-Joundi (à d.), lauréat du Prix international de la Paix des Enfants, remis par Malala Yousafzai, Prix Nobel de la Paix en 2014 (à g.), le 4 décembre 2017, à La Haye, aux Pays-Bas. AFP / ANP / Robin van Lonkhuijsen

Un adolescent syrien ayant fui la guerre a reçu lundi le Prix international de la Paix des Enfants, lançant à cette occasion un plaidoyer pour que le monde voie ses concitoyens réfugiés comme des « gens normaux ».

« Nous voulons juste que les gens nous donnent une chance pour faire nos preuves », a expliqué Mohammad Al Joundi à l’AFP à La Haye, où il recevait le prestigieux prix qui récompense chaque année depuis 2005 un mineur pour son engagement pour les droits des enfants. « Je peux promettre que nous sommes des gens comme eux, nous vivons dans le même monde », a poursuivi le jeune homme de 16 ans.

Le jeune homme, qui a fui avec sa famille les combats dans son village dans les environs de Hama, a eu l’idée, à seulement 12 ans, de construire une école dans un camp de réfugiés près de Chtaura, dans la Békaa, avec l’aide de sa famille et de volontaires. En trois ans, 200 enfants réfugiés sont passés dans cette école où Mohammad a enseigné l’anglais, les mathématiques et sa passion, la photographie. « C’est souvent à travers leurs photos que l’on peut vraiment voir qui sont réellement ces enfants qui ne font plus confiance à personne », traumatisés par ce qu’ils ont vécu, estime Mohammad, qui a reçu sa récompense des mains de Malala Yousafzai, lauréate en 2013 et Prix Nobel de la Paix en 2014.

La guerre en Syrie a fait plus de 340.000 morts depuis son déclenchement en mars 2011, et plus de cinq millions de personnes ont fui le pays, d’après l’OSDH. Quelque 2,5 millions d’enfants se trouvent actuellement dans des camps, notamment au Liban, en Turquie et en Jordanie.

« L’avenir de la Syrie est entre les mains de ses enfants, et leur avenir dépend de l’éducation », a réagi Malala Yousafzai, citée dans le communiqué de la fondation Kidsrights, organisatrice du prix. « En dépit de tout ce qu’ils ont vécu, Mohammad et sa famille ont permis à de nombreux enfants d’aller à l’école. Je suis fière de soutenir ses efforts », a poursuivi la jeune Pakistanaise.

Mais les réfugiés syriens sont parfois confrontés à des réactions hostiles, notamment en Europe. « Mon message aux personnes qui ne veulent pas que les réfugiés soient là est que nous n’avons pas voulu venir non plus. Mais ça, c’est la guerre », a expliqué Mohammad al-Joundi, qui vit aujourd’hui en Suède avec son père, sa mère et sa sœur étant encore au Liban. « Commencez par nous traiter comme des gens normaux, pas comme des réfugiés ou des migrants », a répété le jeune homme.

Le Prix international de la Paix des Enfants est doté de 100 000 euros qui sont investis dans des projets liés à la cause du lauréat.

Source : L’Orient Le Jour

https://www.lorientlejour.com/article/1087561/un-jeune-refugie-syrien-recoit-un-prestigieux-prix-pour-la-construction-dune-ecole-dans-la-bekaa.html

Programme d’apprentissage du français برنامج تعلم اللغة الفرنسية

Programme d’apprentissage du français et d’aide à l’insertion professionnelle

برنامج تعلم اللغة الفرنسية والمساعدة على الاندماج المهني

Inscription pour l’année 2017 – 2018  التسجيل للعام الدراسي

النص بالعربي يلي الفرنسي

aprentissage français

L’association Revivre, qui vient en aide aux demandeur-deuse-s d’asile et réfugié-e-s syrien-ne-s, propose, pour la 2ème année, un programme d’apprentissage du français et d’aide à l’insertion professionnelle, destiné aux demandeur-deuse-s d’asile et réfugié-e-s syrien-ne-s.

Ce programme accueillera deux groupes :

1/ Un premier groupe de personnes, arrivées en France récemment ou depuis un an, ne parlant pas du tout ou très peu le français (niveau A0 et A1), non étudiants.

2/ Un deuxième groupe de personnes, arrivées depuis plus d’un an ou plus, ayant déjà un niveau de connaissance du français niveau A2 validé.

Les candidatures de femmes sont particulièrement appréciées

Inscription jusqu’au 29 septembre 2017

Pour s’inscrire :

A- Contacter la permanence d’accueil de l’association Revivre via l’email : refugiesrevivre@gmail.com

B- Ou se rendre au bureau de la Permanenc

Star en Syrie, réfugié à Los Angeles, l’acteur Jay Abdo repart de zéro à Hollywood

L’histoire est banale à Hollywood : un acteur au chômage vivote en livrant des pizzas avec le rêve de décrocher le rôle qui va faire de lui une star. Pour Jihad, devenu « Jay » Abdo, cette réalité a eu un goût particulièrement amer car l’homme avait été, avant la crise en Syrie, une des grandes stars du monde arabe. Grâce à des cinéastes comme Werner Herzog, l’acteur connaît un nouveau départ.

Syrian actor Jay Abdo poses in Hollywood, California, on December 22, 2016. / AFP PHOTO / VALERIE MACON

Le comédien Jay Abdo à Los Angeles en décembre 2016. © VALERIE MACON / AFP

Cet acteur syrien était l’une des plus grandes stars de cinéma du monde arabe avant que la guerre civile dans son pays ne le transforme en un réfugié anonyme parmi plus de quatre millions d’autres.

Star du petit et du grand écran dans le monde arabe

Au temps de sa splendeur, il ne pouvait déambuler dans les rues d’un quelconque pays du Moyen-Orient sans être assailli par une foule de fans. Avec 43 longs-métrages à son actif et plus d’un millier d’épisodes d’un feuilleton télévisé à l’eau de rose très populaire, il était admiré non seulement pour ses talents d’acteur mais également pour ses prises de position.

« J’avais une vie plutôt belle. Les gens m’aimaient, à l’écran et dans les émissions où je prenais la parole pour parler de culture et d’opinions », raconte à l’AFP l’acteur de 54 ans, de son vrai nom Jihad Abdo. Sa notoriété provient de la série « Bab al-Hara » (La Porte du quartier), qui  a attiré jusqu’à 50 millions de téléspectateurs par épisode.

Les foudres du régime syrien

Son périple jusqu’à Los Angeles a débuté en 2011 lorsque les tensions enflaient en Syrie dans le sillage du Printemps arabe ayant déjà emporté la Tunisie et l’Egypte. Son épouse, la peintre et avocate spécialisée dans les droits de l’homme Fadia Afashe, occupait un poste de haut rang au sein du ministère syrien de la Culture. Elle a dû fuir le régime du président Bachar al-Assad après une rencontre en France avec des opposants syriens. Elle a alors entrepris des études universitaires à Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis.

En parallèle, l’acteur s’est lui-même attiré les foudres du régime pour avoir refusé de participer à des manifestations et à des émissions télévisées pour soutenir Assad. Mais c’est un entretien au Los Angeles Times lors d’un séjour à Beyrouth qui scelle son sort : il accuse les services secrets syriens de torturer et d’être corrompus. A son retour en Syrie, il explique avoir été menacé, avoir eu les vitres de sa voiture brisées et avoir été poussé maintes fois à présenter des excuses télévisées au président.

Aux Etats-Unis, Jihad s’appellera Jay

Avec certains amis emprisonnés ou disparus, il décide de s’enfuir en octobre 2011 pour Minneapolis. Abandonnant quasiment toute sa fortune et ses  biens. Le couple demande l’asile aux Etats-Unis et s’installe à Los Angeles, afin que l’acteur puisse trouver du travail devant les caméras. « J’ai rencontré énormément de gens qui étaient choqués parce que je m’appelle Jihad », se souvient-il, pour justifier son prénom Jay. « Ils ignoraient que c’est chrétien et que j’ai été prénommé en hommage à un avocat chrétien de Damas, un très bon ami de ma famille », déplore l’acteur.

Mais même avec un prénom moins dérangeant, il enchaîne plus d’une centaine  d’auditions infructueuses. Le couple survivait alors avec trois dollars par jour. Il lui a fallu plus d’un an pour trouver un emploi chez un fleuriste et un autre de livreur de pizzas, et gagner 300 dollars par semaine.

Nouveau départ, au côté de Nicole Kidman

C’est le réalisateur allemand Werner Herzog qui lui donne son premier rôle à Hollywood. Et quel rôle : il côtoie la star australienne Nicole Kidman. Le film « Queen of the desert », qui sort au printemps, raconte l’histoire de l’archéologue britannique Gertrude Bell et compte également à son générique James Franco et Robert Pattinson. « Toutes mes scènes sont avec Nicole. Je ne peux assez la complimenter. Elle est très gentille, extrêmement professionnelle, une femme au grand coeur, très intelligente et à l’esprit vif. Surtout, elle m’a aidé dès la première minute », souligne Jay Abdo.

Le réalisateur a expliqué avoir pris conscience de l’immense célébrité de son acteur syrien en visitant un souk à Marrakech pendant le tournage au Maroc. « Tout le monde voulait une photo avec lui. Les marchands nous ont fait moitié prix », a-t-il confié au Wall Street Journal.

Signe que la Cité des Anges aime les fins heureuses, la carrière de Jay Abdo a pris un nouveau départ : il apparaît dans la série « The Patriot » sur Amazon et dans « Bon voyage », un court-métrage du réalisateur suisse Marc Raymond Wilkins en course pour les nominations aux Oscars.

Il est aussi aux côtés de Tom Hanks dans la comédie « A Hologram for the King », sortie en début d’année. Bouleversé par l’horreur de la situation en Syrie qui n’a fait qu’empirer  depuis son exil, il ignore s’il y retournera un jour. Mais il a la conviction  qu’il n’aurait pu être en meilleur endroit. « Hollywood n’était pas mon objectif », dit-il. « Je n’ai jamais prévu de venir ici. C’est le destin qui m’y a conduit ».

3 Vidéos :

Queen of the Desert, Nicole Kidman, Jay Abdo: Durée 1 :01

https://www.youtube.com/watch?v=jNFoFVtZEbE

Jay Abdo in Father revenge movie: Durée 1:37

https://www.youtube.com/watch?v=h1NiewTkpOI

BON VOYAGE TRAILER : Durée 1 :37

https://www.youtube.com/watch?v=g1Zegdh0lsk

Article publié le 03/01/2017

http://culturebox.francetvinfo.fr/cinema/stars/star-en-syrie-brisee-par-la-guerre-l-acteurjay-abdo-repart-de-zero-a-hollywood-250821

 

 

L’Injustice travestie en Justice – Hongrie 1-2

Un Syrien condamné pour l’exemple en Hongrie ?
1 er décembre 2016
Mercredi, un homme Syrien de quarante ans a été condamné à dix ans de prison par le Tribunal de Szeged pour avoir pénétré de force en Hongrie en septembre 2015, au plus fort de la crise migratoire.

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C’est entravé aux pieds et aux poignets et serré de près par des policiers anti-terroristes encagoulés qu’Ahmad H. a écouté le verdict. Après quatorze mois de détention préventive, il a écopé de dix années de prison. Deux chefs d’accusation ont été retenus contre lui : franchissement illégal de la frontière et jets de projectiles sur les forces de l’ordre. Des « actes de terrorisme » pour lesquels il encourait la prison à perpétuité. Faute de preuves solides contre lui, la Justice hongroise lui a infligé la peine minimale prévue par le Code pénal. La Défense a fait appel de ce jugement rendu en première instance…tout comme le Procureur de la République.

Le 15 septembre 2015, le gouvernement de Viktor Orban avait fait sceller sa frontière avec la Serbie pour bloquer le flux des migrants sur la « Route des Balkans ». Une foule s’était amassée le long des barbelés dans les heures suivantes. Quelques dizaines d’hommes s’en étaient pris aux forces de l’ordre en lançant des projectiles en leur direction, échaudés par la tension latente et par des déclarations de la chancelière allemande Angela Merkel interprétées trop rapidement comme des laisser-passer. Retranchées de l’ordre de l’autre côté de la barrière, celles-ci avaient répliqué avec des gaz lacrymogène et des canons à eau, blessant légèrement une centaine de personnes. Dans la confusion, plusieurs dizaines de personnes avaient réussi à pénétrer sur le territoire hongrois, dont Ahmad. Il sera arrêté plusieurs jours plus tard à Budapest, en possession des passeports de ses proches, ce qui sera abondamment présenté dans la presse pro-gouvernementale comme la preuve que la police tient un terroriste.

Vidéo : The Battle of Röszke: https://vimeo.com/140042206

Pour les organisations d’aide aux réfugiés qui soutiennent l’accusé (AI, Comité Helsinki, Migszol), la sévérité du jugement dépasse l’entendement. Le sort de ce père de famille apparait d’autant plus cruel qu’il n’était lui-même pas clandestin, mais résident à Chypre et donc en possession de documents qui lui permettaient de voyager librement et en toute légalité dans l’espace Schengen. C’est en effet pour aider ses parents âgés et d’autres membres de sa famille fuyant la Syrie en guerre qu’il les avait rejoints sur la « Route des Balkans », comme le relate Amnesty International :

« Tandis que ses parents, qui sont âgés, se lançaient dans le périlleux voyage qui les amèneraient jusqu’en Turquie avec son frère, sa belle-sœur, ses nièces et ses neveux, Ahmed prenait ses dispositions afin de mettre sa vie entre parenthèses et les aider à atteindre un lieu sûr en Europe. Sa connaissance de l’anglais et du grec, ainsi que son statut de résident de l’Union européenne aideraient, pensait-il, à faciliter leur périple. »

La Justice a-t-elle voulu faire un exemple ? Plus d’un an après la fermeture de sa frontière et deux mois après l’échec de son référendum pour s’opposer aux quotas de migrants de la Commission européenne, le gouvernement hongrois continue à faire du « péril migratoire » un enjeu électoral. La pression risque d’être maximale sur lui pour la libération d’Ahmad H.. Le verdict a en effet été énoncé en présence de l’ambassadeur de Chypre, d’un représentant de l’Ambassade des États-Unis et d’Amnesty International.

Source :

http://hu-lala.org/syrien-condamne-terrorisme-hongrie/

Ils donnent leur restaurant à un couple de Syriens

Il y a 6 mois, Naziha et Robert lançaient un appel : il recherchait un candidat pour la reprise de leur restaurant « L’Etape gourmande » (à Tournus), souhaitant prendre leur retraite. Particularité : après des recherches infructueuses pour le vendre au prix demandé, ils souhaitaient dorénavant faire don ce cet établissement ! Mais avec conditions : Naziha voulait quelqu’un de sérieux, qui perpétue l’image de l’établissement, sans travail et aussi sans logement afin d’occuper l’étage.

« J’ai arrêté de compter à 150 » s’exclame Robert Kunz à propos du nombre de candidats qui se sont déclarés depuis ! Et leur choix s’est porté sur un couple de Syriens, arrivé en France il y a quelques mois dans l’Est de la France. Sur leur sérieux, Naziha Kunz n’a aucun doute : « Quand il était en Syrie, lui était organisateur de mariage; elle fera le service, et lui de la cuisine syrienne et libanaise ».

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Photo: © Thomas Borjon
Publié le 25 novembre 2016
Source :
http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2016/11/25/ils-donnent-leur-restaurant-a-un-couple-de-syriens

Revivre à la galerie Artistikrezo, le samedi 10 décembre

La présence de Revivre le samedi 10 décembre 2016, de 14h30 à 18h30 à la galerie Artistikrezo à l’occasion de l’exposition de l’artiste Christian Guémy (alias C215)  sur les réfugiés.

Vous êtes cordialement invités

Artistikrezo

14, rue Alexandre Dumas

Paris 11ème. Métro : Rue des boulets

Au programme :

  • Des projections de documentaires et des photos;
  • De la poésie avec la poète et réalisatrice Hala MOHAMMED;
  • Lecture d’extraits d’une pièce d’Aurélie RUBY mettant en scène des réfugiés syriens.

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A écouter: Accueil des migrants, pourquoi la France n’y arrive-t-elle pas ?

Émission « Du Grain à moudre d’été »  France Culture – 4 août 2016 (44 min)

Avec

AAAA Emission Réfugiés

Virginie Guiraudon, Directrice de recherche au CNRS

Sabreen Al Rassace, Responsable de la Permanence de l’Association Revivre

François Pupponi, Maire de Sarcelles

Et Hans Stark (interview pré-enregistrée), Secrétaire général du (Cerfa) de l’Ifri

Il aura fallu 6 ans depuis le début de la crise migratoire en Europe, pour que le gouvernement français commence à réformer sa politique. Ce n’est en effet qu’au début de cette semaine que les ministres de l’intérieur et du logement ont rendu publique la présentation d’une charte pour améliorer la prise en charge des migrants. Une charte qui concerne notamment leur hébergement dans « Des conditions dignes et adaptées à leurs situations et leur parcours », selon les mots de la charte.

Il y a un an déjà la loi relative à la réforme du droit d’asile prévoyait des délais plus courts quant à l’enregistrement des demandes d’asile auprès de l’office concerné.

Signe d’une volonté politique à faire face à l’afflux migratoire qui arrive en France. Signe tardif, signe fragilisé aussi par le contexte politique et sociale et sécuritaire en France. Où l’amalgame migrant=terroriste se fait entendre ces derniers temps dans une certaine parole politique et médiatique.

Dans ce même contexte, l’Allemagne dit vouloir maintenir le cap de sa politique migratoire. Ce pays qui prévoir d’accueillir 800 000 demandeurs d’asile cette année, quand la France mise sur 30 000.

Et pourtant la volonté politique, en matière d’accueil n’est pas la même partout en France. Certaines communes tentent de s’organiser, mais disent compter surtout sur la solidarité locale. Le symbole de la paralysie politique en matière de gestion des migrants c’est bien sûr Calais, mais certains élus et certaines associations s’accordent pour remettre en cause une politique migratoire, aux ambitions timides et dont les outils n’évoluent pas aussi vite que la situation, ni aussi vite que les annonces.

Alors en matière d’accueil des migrants, et des demandeurs d’asile, pourquoi la France n’y arrive-t-elle pas?

A écouter sur le lien de France Culture

http://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-moudre-dete/accueil-des-migrants-pourquoi-la-france-ny-arrive-t-elle-pas