Première apparition publique de « César », ex-photographe de la police militaire syrienne, au Congrès US

« César », l’ex-photographe anonyme de la police militaire syrienne qui s’est enfui l’été dernier de Syrie en emportant 55.000 photographies effroyables de corps torturés, est apparu pour la première fois jeudi en public, lors d’une audition à la Chambre des représentants américaine.

 

César explique que son travail était de prendre en photo les cadavres pour le ministère syrien de la Défense, avant et après la révolution. Lui et les autres photographes avaient pour responsabilité d’archiver les photos et de les télécharger sur les serveurs de l’Etat syrien. A ce titre, il avait accès aux photos prises par d’autres photographes du régime.

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http://www.lorientlejour.com/article/878674/premiere-apparition-publique-de-cesar-ex-photographe-de-la-police-militaire-syrienne-au-congres-us.html

 

César

Syrie : les secrets de l’archiviste de l’horreur

Par Garance Le Caisne – Le Journal du Dimanche

 

Des manifestations de solidarité avec le peuple syrien ont eu lieu samedi dans le monde entier pour condamner un régime dont la torture est l’une des armes de destruction massive.

C’est un dossier de 54.000 photos de 11.000 corps suppliciés : cadavres faméliques, souvent nus, mains et pieds brûlés, visages sans yeux ou rongés par on ne sait quel produit chimique, marques de chaînes autour du cou… Un dossier de l’indicible transmis par un ancien agent du régime de Bachar El-Assad. Auteur de la plupart de ces photos, il a fait défection en juillet 2013 et porte le nom de code de César. Ce dossier est entre les mains d’experts de la justice internationale. Hassan Shalabi? l’un des deux activistes syriens qui ont permis son exfiltration, raconte en exclusivité au JDD.

Qui est César ?

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http://www.lejdd.fr/International/Moyen-Orient/Syrie-les-secrets-de-Cesar-l-archiviste-de-l-horreur-657290

 

Torture : les preuves par l’image

Par Jean-Pierre Perrin

RÉCIT

Exfiltré à l’étranger et tenu au secret, un ex-membre des renseignements syriens a rendu publiques 54 000 photos effroyables.

On ne sait rien de lui. Ni son nom, ni son âge, ni même le pays où il se cache. Il a simplement un pseudonyme : César. Seuls ceux qui ont réussi à l’exfiltrer hors de Syrie et quelques enquêteurs internationaux savent où se trouve sa planque. César est l’un des hommes les plus menacés au monde. Pour une bonne raison : c’est lui qui a dit l’indicible, l’a montré sous la forme de milliers de photos qu’il a lui-même prises en travaillant pour le régime de Bachar al-Assad dans l’un des 24 centres de tortures de Damas et de sa région. Au total, 54 000 clichés de 11 000 détenus morts sous la torture et les privations. Des clichés qui témoignent d’une telle cruauté que David Crane, l’ex-procureur général du Tribunal spécial pour la Sierra Leone et aujourd’hui principal enquêteur d’un rapport sur la torture en Syrie, a déclaré jeudi à Paris, qu’ils nous obligeaient «à croire l’incroyable».

 

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http://www.liberation.fr/monde/2014/03/14/torture-les-preuves-par-l-image_987303

Hommage à « César », héros anonyme parmi tant d’autres de la révolution en Syrie

Au soir du Sommet de Montreux, censé ouvrir la voie aux négociations de Genève 2 entre l’opposition syrienne et le régime de Bachar al-Assad, le Dr Imadeddin Rachid avait expliqué au journal Le Monde (http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/01/23/le-recit-de-la-defection-de-cesar-photographe-de-la-barbarie-syrienne_4353005_3218.html) comment étaient parvenues en sa possession les photos de quelque 11 000 de ses compatriotes, affamés jusqu’à la mort ou décédés sous la torture dans les geôles des services de sécurité de son pays. Publié quelques jours plus tôt, un rapport rédigé par trois anciens procureurs internationaux au-dessus de tout soupçon (texte intégral ici) avait permis à Ahmed al-Jarba, président de la Coalition nationale syrienne, de justifier devant les représentants des nombreux Etats conviés à cette réunion les principales revendications des révolutionnaires dont il était le porte-parole : la démission de Bachar al-Assad et le démantèlement de ses appareils de répression.

 

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http://syrie.blog.lemonde.fr/2014/03/16/hommage-a-cesar-heros-anonyme-parmi-tant-dautres-de-la-revolution-en-syrie/#more-8058

Conférence sur la torture de masse en Syrie

 Le 13 mars 2014 de 19h00 à 20h30

à l’Institut du monde arabe

Le Réseau des Femmes Syriennes (RFS) et l’Association syrienne pour les disparus et détenus organisent une rencontre autour de la torture de masse en Syrie, suite aux révélations récentes faites par un ancien agent de la police militaire syrienne ayant récemment fait défection. Un rapport publié par le cabinet juridique Carter-Ruck and Co apporte les preuves de la mort sous la torture de 11 000 prisonniers syriens au cours des trois dernières années dans les seuls centres de détention de la région de Damas. Une partie de ce dossier avait été révélée au public par les médias internationaux à la veille de l’ouverture des négociations de Genève II. D’importants éléments (photos et témoignages) restent inédits.
Une conférence/débat présidé par Jack Lang, aura lieu à l’Institut du monde arabe (IMA), en présence des principaux auteurs et témoins de ce dossier.

Cette conférence réunira :

Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe

David Crane, principal enquêteur du rapport, ancien procureur général du Tribunal spécial pour la Sierra Leone

Imadeddine Rashid et Hassan Shalabi, artisans de l’exfiltration de l’agent de la police militaire du régime Assad, surnommé « César », qui a fait défection et a sorti le dossier de Syrie

Mustapha Khalifé, ancien prisonnier des geôles syriennes pendant plus de 13 ans, auteur du livre La Coquille, éditions Actes Sud, 2007

Bassma Kodmani, membre du Réseau des Femmes Syriennes et ancienne porte-parole du Conseil National Syrien

Les intervenants présenteront à cette occasion les éléments nouveaux du dossier et des témoignages vivants sur la réalité de la situation dans les prisons du régime syrien. Les conférenciers s’exprimeront en anglais et arabe. Une traduction en français sera assurée.

 SUR INSCRIPTION  swn.parisevent@gmail.com