Syrie : la «fabrique» de réfugiés

Avec la crise syrienne, le droit international est durablement bafoué. Les populations civiles ne sont pas protégées, pire encore, elles sont systématiquement prises pour cible. Après trois ans, cette guerre civile affiche un bilan effarant : 170 000 morts, près de 3 millions de réfugiés, 6 millions de déplacés internes (1). Dès janvier 2013, le Programme alimentaire mondial (PAM) et les acteurs de terrain constatent que l’aide humanitaire arrive essentiellement dans les zones contrôlées par l’Etat. L’ensemble des organismes internationaux continuent de respecter assez scrupuleusement les accords qui les lient à l’Etat syrien. Un certain nombre de gouvernements occidentaux continuent de refuser de financer des activités dites de cross-border (transfrontalières), là encore en prétextant le respect de la souveraineté syrienne.

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http://www.liberation.fr/monde/2014/06/26/syrie-la-fabrique-de-refugies_1051355

 

« Communiqué à la Préfecture de Paris et à la Mairie de Paris »

Concernant la 2ème vague des réfugiés syriens de Saint-Ouen – Paris

Le  4 septembre 2014

Depuis la mi-juillet, des réfugiés syriens se regroupent chaque jour dans un espace circonscrit  de la Porte de Saint-Ouen, sur le territoire du XVIIIe arrondissement de Paris. Or, depuis la mi-juillet, aucune initiative de la Préfecture de Paris ni de la Mairie de Paris n’a été prisedans le cadre du droit réglementant l’accueil des réfugiés sur notre territoire en particulier la protection des mineurs. Seules quelques rondes sont effectuées quotidiennement par les services de police.

Aujourd’hui 03 septembre, alors que l’on pouvait s’attendre à un « épuisement » de ces rassemblements, nous pouvons constater qu’il n’en est rien. Il y a deux jours encore, une quarantaine de réfugiés – familles et adultes isolés – se trouvaient présents. Subissant des conditions qui se dégradent chaque jour un peu plus. Les conditions sanitaires sont indignes, la saleté se répand gravement sur l’espace qui leur est dévolu. Les conditions de sécurité sont indigentes, en dépit des barrières de protection qui ne protègent rien. Elles ne sécurisent en tout cas pas les enfants qui vont régulièrement se glisser entre les voitures pour mendier. Les conditions psychologiques des personnes sont désastreuses : fuyant un pays en guerre, elles rencontrent l’indifférence et le sentiment d’abandon, des tensions naissent, des drames de la misère viennent s’ajouter à l’inhumanité à laquelle elles se sentent condamnées.

Un seul constat : aucune disposition n’a été prise ne serait-ce que pour disposer des toilettes portatives à leur intention.

Depuis le début, « Revivre » s’est efforcée d’être présente. Nous avons procédé régulièrement à l’information des réfugiés sur place afin de leur expliquer les procédures de demande d’asile qu’ils peuvent engager. Nous les avons dirigés vers la Permanence que notre association assure à la Mairie du XXe arrondissement. Mais nous voyons bien que ces démarches de bonne volonté trouvent leur limite. Ces personnes ont affaire à des impératifs d’urgence : manger, avoir un toit pour eux et pour leurs enfants, bénéficier d’un peu de commisération, redevenir des citoyens ordinaires. Penser qu’ils devront attendre deux mois pour déposer un document de demande d’asile à la Préfecture, puis attendre encore trois semaines avant d’espérer pourvoir continuer à poursuivre ce parcours d’obstacles… leur paraît tout bonnement incompréhensible.

Seule une solution volontariste nous paraîtra à la hauteur de la situation. Le 31 juillet, Michel Morzière, Président d’honneur de « Revivre » attirait votre attention : « Il est nécessaire de mettre en place le regroupement et l’accueil de ces familles dans un ou deux hébergements d’urgence ». Nous jugeons aujourd’hui que cette solution ne doit plus attendre.

Etienne Marest

Secrétaire général

Communiqué 2 Réfugiés Saint Ouen

Communiqué 2 Réfugiés Saint Ouen

 

 

Naufrage en Méditerranée : la thèse d’un acte délibéré des passeurs confirmée

De nouveaux éléments recueillis, mardi 16 septembre, par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sont venus confirmer la thèse selon laquelle ce sont bien les passeurs qui ont volontairement embouti le bateau de centaines de migrants avant que celui-ci ne coule.

En plus des témoignages de deux Palestiniens repêchés par un porte-conteneurs, le 12 septembre, l’OIM a pu interroger, mardi, six autres rescapés qui avaient été secourus en même temps mais n’étaient pas conscients lors du sauvetage à cause de l’hypothermie. « Après avoir touché notre bateau, [les passeurs] ont attendu pour être sûrs qu’il coule complètement avant de partir. Ils riaient », a ainsi raconté un survivant à l’OIM, en retraçant les péripéties qui ont conduit au drame.

 

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http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/09/16/naufrage-en-mediterranee-la-these-d-un-acte-delibere-des-passeurs-confirmee_4488651_3224.html

 

Photo : © AFP . Lors d’une opération de sauvetage de la marine italienne au large de la Sicile, le 14 septembre.

Naufrage

Syrie. Enfants syriens réfugiés mis au travail en Turquie

D’après le haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), sur les 500’000 réfugiés syriens vivant actuellement en Turquie, environ la moitié sont des enfants. Alors que plus de 60% des enfants dans des camps de réfugiés sont inscrits à l’école, 73% de ceux vivant en dehors des camps – soit la très grande majorité des réfugiés – ne suivent pas à l’école. Un récent rapport de l’UNICEF estime qu’un dixième des enfants syriens réfugiés travaille – dans l’agriculture, la restauration et des boutiques, ou en tant que vendeurs ambulants sans même mentionner leur statut de mendiant dans la rue.

 

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http://alencontre.org/moyenorient/syrie/syrie-enfants-syriens-refugies-mis-au-travail-en-turquie.html

 

child worker in Kilis on the Turkish-Syrian border

En Jordanie, les réfugiés syriens manquent d’eau

Comme tous les jours, elles font la queue avec leurs bidons devant les réservoirs installés par Oxfam. Cette fois, la corvée d’eau se fait dans la bonne humeur, au milieu des rires d’enfants, même si ces petites filles ne perdent pas de vue le tuyau qu’elles se passent de main en main, pour assurer les besoins en eau de leurs familles.

 

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http://www.echoplanete.com/actu/sante-et-environnement-actu/en-jordanie-les-refugies-syriens-manquent-deau/

 

les réfugiés syriens manquent d’eau - Jordanie