Hommage à Haitham NAAL

L’Association Revivre, dont l’objectif dès sa création a été le soutien aux anciens détenus d’opinion syriens a souhaité tout naturellement s’associer à l’hommage qui sera rendu à Haytham Naal dimanche 3 juillet 2022 à 15h30 au Foyer Grenelle, 17 rue de l’Avre, 75015 Paris. Haytham Naal avec Abbas Abas et Salameh Kailey sont les tous premiers anciens prisonniers pour lesquels Revivre s’est mobilisé.

Haytham Naal né en 1950 a été arrêté en 1975. Il avait 25 ans. Torturé, il a été libéré le 11 août 2002 et a ainsi passé 27 ans dans les geôles de la terrible prison de Tadmor. Il a été adopté par Amnesty International comme prisonnier d’opinion. Ses longues années d’incarcération ont eu pour conséquences de multiples séquelles médicales. Dans le journal Le Monde du 13 janvier 2012, l’article « Syrie les 3 naufragés de Tadmor » lui avait été consacré.

Chers amis, la vie volée à Haytham Naal est l’illustration des conséquences de l’Etat de Barbarie mis en place depuis des dizaines d’années par le clan Assad.

Pétition à l’occasion du 10°anniversaire du soulèvement en Syrie,

À l’occasion du 10°anniversaire du soulèvement en Syrie, 

Pour la Liberté, la Justice, la Démocratie et le respect des droits humains

Nous sollicitons votre signature pour l’Appel aux autorités politiques de notre pays.

Pour signer cliquer sur : http://chng.it/6YsncrTzSZ

Nous vous remercions par avance et comptons sur vous pour diffuser cet appel.

Le texte de la pétition:

Appel à l’occasion du 10° Anniversaire du début du soulèvement en Syrie

Signer sur Change.org                             Mars 2011 – Mars 2021            

  • l’occasion du 10ème anniversaire du soulèvement en Syrie, nous lançons cet appel aux personnalités et aux organisations qui, par leur signature, peuvent ainsi exprimer leur solidarité avec le peuple syrien. Merci d’avance.

Pour la Liberté, la Justice, la Démocratie et le respect des droits humains

Il y a 10 ans, en mars 2011, dans la foulée du Printemps arabe, commençaient les premières manifestations pacifiques contre le régime de Bachar Al-Assad. Elles furent immédiatement réprimées dans le sang par l’armée et les groupes paramilitaires. Le régime, avec l’aide de la Russie et des milices iraniennes, a utilisé contre le peuple syrien des armes lourdes, son aviation et ses armes chimiques. Les attaques ont été intentionnellement dirigées contre les civils et contre les infrastructures comme les hôpitaux et les écoles.

Le bilan, selon les différents observatoires (SNHR, OSDH), est tragique : 200.000 à 300.000 civils morts identifiés, mais le chiffre réel avoisine 500.000 civils et combattants ; plus de 130.000 détenus dans les geôles du régime ; près de 80.000 décédés sous la torture et les mauvais traitements, ou disparus.

La Syrie est aujourd’hui un champ de ruines ; la moitié des infrastructures ont été détruites ; 13,5 millions de personnes, soit près de 60 % de la population, ont besoin d’une aide humanitaire de base : nourriture, toit, eau potable, médicaments, produits d’hygiène, … Des millions d’enfants n’ont jamais connu les bancs de l’école. Plus de 7 millions de Syriennes et de Syriens sont réfugiés hors du pays ; plus de 7 millions ont été déplacés à l’intérieur.

Le pays est détruit et ensanglanté. Il faudra plusieurs décennies pour le reconstruire.

Nous n’acceptons pas que Syriennes et Syriens restent pris en otage par la Russie, la Turquie et l’Iran, ni leur abandon par la communauté internationale. Bien au contraire, nous affirmons que le devenir du peuple syrien martyrisé par Bachar Al-Assad, et dans certaines régions sous la férule de Daesh et des groupes intégristes qui jouent son jeu, nous concerne pleinement.

  • Pas de normalisation avec le régime de Bachar Al-Assad.
  • Plus que jamais, nous restons solidaires du peuple syrien et refusons toute impunité pour les responsables des crimes de guerre et crimes contre l’Humanité commis depuis 10 ans.

24/02/2021                                                                     Premiers signataires                                                                 

Personnalités : Michel MORZIÈRE, Président d’honneur de Revivre ; Gérard LAUTON, Secrétaire du CPSLD ; Hala ALABDALLA,Cinéaste ; Marcel BOZONNET, Comédien ; François BURGAT, Politologue, Aix-en-Provence ; Jean-Paul CHAGNOLLAUD, Professeur des universités émérite ; Catherine COQUIO, Professeure, Université Paris Diderot ; Irèna DESFONTAINES, Collectif des Amis d’Alep ; Bernard DREANO, Altermondialiste ; Olivier FAURE, Député de Seine-et-Marne ; Jean-Pierre FILIU, Professeur à Sciences-Po Paris ; Jacques GAILLOT, Évêque ; Geneviève GARRIGOS, Conseillère de PARIS ; Raphaël GLUCKSMANN, Eurodéputé ; Guillaume GOUFFIER-CHA, Député ; Sébastien GRICOURT, Directeur de l’Observatoire Balkans de la Fondation Jean Jaurès ; Bernard GUETTA, Eurodéputé (Liste RENEW EUROPE) ; Isabelle HAUSSER, Écrivaine ; Albert HERSZKOWICZ, Médecin, Président de MEMORIAL 98 ; Joël HUBRECHT, Juriste ; Élisabeth KERTESZ-VIAL, MCF* honoraire ; Firas KONTAR, Juriste ; Aurore LALUCQ, Eurodéputée (Liste ENVIE D‘EUROPE) ; Michelle LAUTON, MCF* honoraire ; Agnès LEVALLOIS, Maître de recherche (Moyen-Orient) ; Didier MAGNE, ex Directeur de projetsinternationaux ; Ziad MAJED, Professeur universitaire ; Farouk MARDAM BEY, Éditeur ; Roland MÉRIEUX (ENSEMBLE) ; Henri MERMÉ (ENSEMBLE) ; Samira MOBAIED, Syriens Chrétiens pour la Paix (SCP-FRANCE) ; Raphaël PITTI, Médecin Humanitaire ; Jean-Luc RAYNAUD, Auteur-réalisateur ; Hélène ROUDIER DE LARA, Professeur émérite de Philosophie ; Malik SALEMKOUR, Président de la LDH ;Annie SARTRE-FAURIAT, Professeur des universités émérite ; Francis SITEL (ENSEMBLE) ;Béatrice SOULÉ, Réalisatrice ; Aurélien TACHÉ, Député du Val d’Oise et Co-président des NOUVEAUX DÉMOCRATES ; Mohamad TAHA, Président du CPSLD ; Christian TERRASS, fondateur et éditeur de GOLIAS ; Leïla VIGNAL, MCF*, Université Rennes 2 ; Emmanuel WALLON, Professeur, Université Paris Nanterre ; Nicole WOLKONSKY, Présidente d’un Pôle des Métiers d’Art ;

Organisations : Revivre ; Collectif pour une Syrie libre et démocratique (CPSLD) ; Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ; GOLIAS ; MEMORIAL 98 ; Syriens Chrétiens pour la Paix (SCP-France) ; Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ; Réseau EUROMED-France (REF) ; ATTAC ; Parti Socialiste (PS) ; ENSEMBLE ; Europe-Écologie-Les Verts (EELV) ; Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (CEDETIM) ;

  • MCF : Maître de conférences.

Revivre reçoit la médaille de la Ville de Paris pour son programme de français

Revivre s’est vue remettre le mercredi 3 juillet 2019, lors d’une cérémonie, qui réunissait plusieurs associations, à la mairie du 10ème arrondissement la médaille de la Ville de Paris pour son programme d’apprentissage du français.

En remettant cette médaille, la Ville de Paris a voulu récompenser les associations qui œuvrent pour l’apprentissage du français à Paris.

Médaille Rvivre Ph pour site

Michel Morzière, président d’honneur de Revivre, et Stéphane Jarre, professeur de français et responsable pédagogique du programme, ont représenté Revivre lors de cette cérémonie et ont reçu la médaille des mains de Combe Brossel, adjointe à la Maire de Paris, chargée de la sécurité, de la prévention, des quartiers populaires et de l’intégration.

Il s’agit d’une belle reconnaissance pour Revivre et son programme de français, initié en octobre 2016.

Ce programme réunit aujourd’hui, autour de Dominique Bargas, responsable du programme, et Stéphane Jarre, une dizaine de bénévoles et une quarantaine d’apprenants, répartis en différents groupes de niveaux. Il propose différents cours collectifs et cours plus personnalisés, sur 4 sites.

Disparition de Viviane Glasman, présidente de Revivre, le 24 mai 2019

C’est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de notre présidente de Revivre, et très chère amie, Viviane Glasman, le vendredi 24 mai 2019 à l’âge de 66 ans.

Viviane était une femme engagée, passionnée, d’une grande gentillesse et un soutien indéfectible pour les Syriens et le peuple syrien.

© Firas Abdullah - Viviane Glasman

Viviane Glasman – © Firas Abdullah

Nous avons perdu une grande dame, une amie.

Merci Viviane pour ce que tu étais, merci pour tout.

Nos pensées vont à ses enfants, Emilie et Frantz.

La Syrie, notre propre humanité en question – vidéo conférence-débat

A l’invitation de M. le député Guillaume Gouffier-Cha, vice-président du Groupe d’études à vocation internationale France-Syrie, Revivre a organisé une conférence-débat, animée par Isabelle Hausser, écrivaine, le lundi 25 mars 2019, à l’Assemblée nationale, sur le sujet de

 «  La Syrie, notre propre humanité en question ».

Retrouver la vidéo de la conférence pour revoir cette conférence ou la découvrir si vous n’avez pu être présents avec nous :

 

Intervenants :

– Ziad Majed

Politologue, essayiste et chercheur franco-libanais. Il est auteur et co-auteur d’ouvrages, d’articles et d’études sur les réformes, les transitions démocratiques, les élections, la société civile et la citoyenneté au Liban, en Syrie et dans la région arabe. Auteur de La Révolution orpheline et Dans la tête de Bachar al-Assad.

– Garance Le Caisne

Journaliste indépendante. Après avoir vécu au Caire dans les années 1990, elle a couvert les printemps arabes et se rend régulièrement en Syrie. Ses reportages ont été publiés entre autres dans Le Journal du Dimanche et L’Obs.. Auteur de « Opération César – Au cœur de la machine de mort syrienne » 

– Joël Hubrecht

Spécialiste de la justice pénale internationale, responsable du programme Justice pénale internationale et justice transitionnelle de l’IHEJ – Institut des Hautes Études sur la Justice.

 Michel Morzière

Président d’honneur de l’association Revivre, Association qui depuis 2004 soutien les prisonniers d’opinion syriens, les  réfugiés en France et en Syrie.

Des cours de langue pour permettre aux réfugiés syriens de “revivre”

Des cours de langue pour permettre aux réfugiés syriens de “revivre”

Association-Revivre cours de français

Stéphane Jarre, professeur de français à l’association Revivre, avec ses étudiants

Ils sont 5,6 millions de Syriens à avoir fui leur pays, laissé tout derrière eux pour survivre, construire une vie nouvelle. « Revivre », tel est le nom de l’association soutenue par Solidarité Laïque qui facilite leur accueil en France, en proposant des cours de langues. 3 questions à Stéphane Jarre, professeur de français bénévole pour l’association.

Quels sont les besoins des réfugiés syriens que vous accompagnez ?

Après des parcours migratoires violents, les personnes que nous accueillons veulent simplement vivre, aller au travail pour nourrir leur famille et construire leur avenir. À l’association Revivre, nous proposons un cours pour les intermédiaires et les débutants afin de répondre au mieux à leurs besoins linguistiques. Nous les préparons à l’obtention d’un diplôme d’étude en langue française sur trois niveaux, reconnu au niveau européen. Évidemment, ce travail demande du temps. Je suis souvent soufflé par leur détermination à apprendre !

Est-ce que cet accompagnement va au-delà de l’apprentissage du français ?

Pour des personnes qui ne parlent pas la langue, les démarches administratives sont très ardues. Nous leur apportons un soutien. Nous les aidons aussi dans leur recherche d’emploi, ou à trouver une formation adaptée à leur projet professionnel. Et nous essayons de promouvoir l’interculturalité. Nous mettons par exemple en place des binômes franco-syriens pour qu’ils puissent échanger et partager sur des sujets culturels, les mœurs ou leurs traditions respectives. Des sorties culturelles sont organisées avec l’association, pour les parents et les enfants, ou encore des balades pour découvrir notre patrimoine ou les environs de Paris, et certains partent en vacances, via le programme « Vacances et Insertion », dans des centres où ils peuvent rencontrer d’autres familles.

Créée en 2004 pour venir en soutien aux prisonniers d’opinion syriens, l’association Revivre continue son combat, face au régime autoritaire du président Bachar Al-Assad, en aidant les opposants politiques et les réfugiés syriens en France. Plusieurs milliers de réfugiés syriens ont ainsi pu être accompagnés par l’association, en particulier de nombreuses femmes seules avec enfants ayant traversé, pour certaines, de lourdes épreuves au cours du périple migratoire. L’association a mis en place depuis septembre 2016, un programme d’apprentissage du français qui vise plusieurs objectifs : autonomie dans les démarches administratives et dans la vie socialepréparation du diplôme d’études en langue française et facilitation de l’insertion professionnelle. Solidarité Laïque soutient cette association et accueille les cours de langue française dans ses locaux.

Source : Solidarité Laïque, 29 janvier 2019

https://www.solidarite-laique.org/informe/9789/?fbclid=IwAR3zLGKLizYXHlJJEl3FpngXmXQE-dtFlzvxvHItEu4xVF5bF2zsXHDbyw0

Urgence/ Le camp d’al-Roukban عاجل / مخيم الركبان

Le camp d’al-Roukban, à la frontière entre la Syrie et la Jordanie, est désormais privé de ravitaillement.

Côté syrien, l’armée de Bachar al-Assad a chassé les insurgés de la région et a coupé les voies d’accès au camp pour mettre fin à la contrebande. Côté jordanien, les autorités bloquent depuis le début de l’année les livraisons de l’aide internationale au camp d’al-Roukban, qui abrite environ 50 000 réfugiés, en majorité des femmes et des enfants.

Revivre, qui soutient le projet de la Maison de Palmyre qui a ouvert une école dans le camp d’al-Roukban, vient de débloquer une aide d’urgence pour permettre de nourrir une vingtaine de famille pendant une semaine.

Vous pouvez adresser vos dons à REVIVRE afin de soutenir plus de familles.

Comme toujours vos dons peuvent bénéficier d’une défiscalisation de 66%.
Un grand merci pour votre soutien !

al-Roukban 2

le camp d’al-Roukban

al-Roukban 1

Un sit-in à Killi (gouvernorat d’Idlib) des déplacés de Palmyre soutiennent les familles dans le camp d’al-Roukban, le 12-10-2018

« Pas de relations diplomatiques avec un État de barbarie »

« Pas de relations diplomatiques  avec un État de barbarie »

Pétition Syrie

Destinataire : Monsieur le Président de la République Française

Août 2018

Avec cynisme, depuis le début du mois de juillet, le régime de Bachar al-Assad publie des listes de détenus morts dans ses prisons, sorte de solde de tout compte pour achever d’accabler les familles qui conservaient encore une lueur d’espoir sur la vie de leur être cher. Nous savons que des dizaines de milliers de prisonniers – hommes et femmes, parfois très jeunes – sont morts sous la torture ou par suite des conditions inhumaines de leur détention. Le gazage des populations, les viols systématiques d’hommes et de femmes dans les prisons du régime, les destructions d’habitations, d’écoles et d’hôpitaux, l’usage d’armes prohibées comme les barils de poudre et les bombes au phosphore, sont des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité, aujourd’hui largement documentés par les ONG et la Commission d’enquête internationale de l’ONU. Monsieur le Président de la République, lors de la campagne pour l’élection présidentielle vous avez adressé le 16 avril 2017 au Collectif pour une Syrie Libre et Démocratique la réponse suivante :

« Bachar Al-Assad a commis des crimes de guerre contre son peuple. Son maintien au pouvoir ne peut en aucun cas être une solution pour la Syrie. Il n’y aura pas non plus de paix sans justice et donc les responsables des crimes commis, notamment des attaques chimiques, devront en répondre. La France continuera d’agir au Conseil de sécurité en ce sens, malgré l’obstruction systématique d’un des membres permanents ». Devant l’ampleur des crimes commis en Syrie par le régime Assad, la réal-politique doit s’effacer devant l’attitude de justice et d’humanité que nous devons à un peuple martyrisé.

Pas d’impunité pour Bachar al Assad et ses complices. Par respect pour les victimes, et pour l’honneur de la France, pas de relations diplomatiques avec un État de barbarie.

Détenus cage

Photo : © NAJAH ALBUKAI – Damas (Syrie) 2014, centre des renseignements militaires, branche 227 au rez-de-chaussée. Dans ce qui est appelé par les détenus «la cage», des détenus portent le corps de l’un des leurs. Date du dessin : 2015

 

Premiers signataires* : Nadia Aissaoui, Sociologue et féministe ; Yves Aubin de La Messuzière, ancien Ambassadeur de France ; Édith Bouvier, Journaliste ; François Burgat, Politologue, Aix-en-Provence ; Philippe Büttgen, Professeur de Philosophie ; Monique Cerisier-ben Guiga, Sénatrice honoraire ; Olivier Faure, Parlementaire ; Éric Favey, Président d’association ; Jacques Gaillot, Évêque émérite de Partenia ; Raphaël Glucksmann, Essayiste ; Benoît Hamon, ancien ministre ; Isabelle Hausser, Écrivain ; Joël Hubrecht, Chercheur (Justice internationale) ; Yannick Jadot, Député européen ; Annie Lahmer, Conseillère régionale ; Gérard Lauton, Universitaire ; Garance Le Caisne, Journaliste, Auteure de « Opération César, au cœur de la machine de mort syrienne » ; Agnès Levallois, Consultante ; Ziad Majed, Professeur universitaire ; Franck Mermier, Directeur de recherche au CNRS ; Michel Morzière, Militant pour les Droits Humains ; Marie Peltier, Historienne ; Ernest Pignon-Ernest, Plasticien ; Raphaël Pitti, Médecin Humanitaire, Conseiller municipal de Metz ; Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Députée européenne ; Leïla Vignal, Maîtresse de Conférences ; Emmanuel Wallon, Professeur de sociologie politique. *

* le 14/08/2018

https://bit.ly/2MoRdIc

 

 

 

 

Revivre rejoint l’appel à la Marche « Ensemble pour la Syrie Libre »

A l’occasion du 7ème anniversaire de la révolution syrienne

Revivre rejoint l’appel à la Marche « Ensemble pour la Syrie Libre » le dimanche 18 mars 2018

Znsemble our la Syrie Libre

Les Syriens, qu’ils soient arabes, kurdes ou d’autres communautés, n’en peuvent plus d’être la chair à canon du régime et des États (Russie, Iran, Turquie, États Unis) qui font de la Syrie leur terrain de jeu.

Les Syriens ne sont plus dupes des retournements d’alliance de leurs vraisfaux amis.

Les Syriens ne sont plus dupes de ces vraiesfausses « zones de désescalade » : 774 civils tués en janvier 2018 (bilan du SNHR), plus de 1000 morts dont 230 enfants au seuil de la mi-mars 2018.

Les Syriens ne sont plus dupes de ces vraiesfausses « lignes rouges » que seraient l’utilisation des armes chimiques et le non-accès de l’aide alimentaire : les attaques au chlore continuent, la population est affamée, des enfants meurent faute de soins, notamment dans La Ghouta, en banlieue de Damas.

Les Syriens ne sont plus dupes de ces vraies-fausses négociations à Astana , Sotchi …

En mars 2011 ils sont descendus par millions, pacifiquement , dans les villes et les villages du pays, pour réclamer la liberté et la démocratie ; la Communauté Internationale en les abandonnant leur fait payer un très lourd tribut.

¨ Plus de 500.000 morts (les Nations Unies ont déclaré arrêter de compter depuis 2 ans).

¨ Des dizaines de milliers de disparus, torturés à mort dans les prisons du régime.

¨ Le viol et la torture institutionnalisés dans les prisons du régime.

¨ Un pays détruit, des millions de déplacés, des centaines de milliers d’exilés.

Est-il concevable d’engager une transition démocratique dans le cadre d’un système politique ayant à sa tête Bachar Al Assad et son clan, responsables de crimes contre l’humanité contre les civils, et d’envisager son impunité ?

Nous en appelons à la société civile française et aux responsables politiques ; qu’ils aient le courage et la lucidité de faire respecter la Résolution 2254 adoptée par le Conseil de Sécurité à l’unanimité, dont l’objet est l’application intégrale du Communiqué de Genève du 30 juin 2012, sur le fondement d’une transition politique sous contrôle de l’ONU conduite par les Syriens visant à mettre fin au conflit syrien. Cela passe par l’arrêt de toute attaque contre les civils, la libération des prisonniers politiques, le libre accès des aides humanitaires, des élections libres sous contrôle international.

Dans les zones libérées par la mobilisation de la société civile, les Syriens ont démontré leur capacité à prendre en main un avenir libre et démocratique de leur pays. Plus jamais ils n’accepteront d’être sous le joug d’une dictature, que ce soit celle d’un clan, d’un parti ou d’une religion.

Dimanche 18 Mars 2018 à 16 heures à Paris

Marche de la Place du Châtelet à la Place Edmond Michelet

Prises de parole et animations à l’arrivée

Organisations : Collectif pour une Syrie libre et démocratique (PSLD) ; Souria Houria ; REVIVRE ; Caravane Culturelle Syrienne (CCS) ; Collectif des Amis d’Alep ; Révolution syrienne en France ; La Déclaration de Damas ; Mouvement politique féminin syrien (SWPM) ; Appel Solidarité Syrie ; Memorial98 ; Syrie Moderne, Démocratique et Laïque (MDL) ; Syriens Chrétiens pour la Paix (SCP) ; Comité Syrie Europe après Alep ; ASML Syrie ; Association MEDINA ; ComSyr57 ; EUROMÉD ; Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ; ATTAC ; Ligue de l’Enseignement ; Solidarité Laïque ; Méditerranée heureuse ; Cosmopolitan Foundation Project (CFP) ; CEDETIM ; IPAM ; Assemblée européenne des citoyens (HCA-France) ; Union Syndicale SOLIDAIRES ; FSU (Fédération Syndicale Unitaire) ; SNESUP (Syndicat national de l’Enseignement supérieur) ; UNEF (Union nationale des étudiants de France) ; PS (Parti Socialiste) ; ENSEMBLE (Mouvement pour une Alternative de Gauche alternative et solidaire) ; EELV (Europe-Écologie-Les-Verts) ; GÉNÉRATION · S, le Mouvement ;

Personnalités : Corinne BLONDEL, chargée de recherche au CNRS ; Sophie CLUZAN, archéologue et spécialiste du patrimoine syrien ; Catherine COQUIO, Professeure de littérature à l’université Paris-Diderot ; Bernard DREANO (HCA) ; Laura Ruiz de ELVIRA CARRASCAL, Chargée de recherche à l’IRD ; Claude FISCHER-HERZORG, directrice des Entretiens Européens et Eurafricains ; José GARÇON, Journaliste ; Raphaël GLÜCKSMANN, Essayiste ; Quentin GUILLEMAIN, Pdt de CFP ; Benoît HAMON, ancien ministre ; Philippe HERZOG, ancien député européen et président fondateur de Confrontations Europe ; Joël HUBRECHT, Juriste ; Annie LAHMER, Conseillère régionale d’Île de France ; Marc LEBEAU, Archéologue, Bruxelles ; Franck MERMIER, Directeur de recherche au CNRS ; Jean-Pierre MICHEL, membre honoraire du Parlement ; Samira MOBAIED, Opposante et écrivaine syrienne, présidente de SCP ; Michel MORZIERE, Président d’honneur de Revivre ; René NATOWICZ, Professeur de Mathématiques Appliquées ; Raphaël PITTI, Médecin humanitaire ; Christine REVAULT D’ALLONNES BONNEFOY, Députée Européenne (Île-de-France, Français de l’étranger) ; Mohamad AL ROUMI, photographe, réalisateur (CCS) ; Béatrice SOULÉ, Réalisatrice ; Claude SZATAN (HCA) ; Emmanuel WALLON, Professeur de Sociologie politique à l’Université Paris Nanterre ;