Fadwa Suleiman, repose en paix

Portée par la soif de liberté et de changement qui enflammait les rues, Fadwa avait renoncé au statut que lui conférait son métier d’actrice de la production cinématographique « officielle », ce qui lui valut d’être ostracisée par le pouvoir des Assad. Son chemin de croix commençait…

Pasionaria, elle l’a été à Homs d’abord, ensuite en France où elle avait  dû se réfugier, elle n’a eu de cesse de porter la  voix de la jeunesse syrienne.

Son combat pour faire vivre cette révolution  ne prend pas fin avec sa disparition;  le mal qui l’a rongé a été aussi dévastateur que celui qui s’abat sur tout son peuple,  elle l’a emporté avec elle dans son exil sans s’y  résigner.

C’est pourquoi ce combat, le combat de tous les démocrates syriens pour la liberté et la dignité reste bien vivant.

 

Syrian Alawite actress Fadwa Suleiman speaks to Reuters in an interview over Skype from an undisclosed location in Homs December 14, 2011. REUTERS/Ali Jarekji

Coupure d’écran d’une interview de Fadwa Suleiman avec Reuters, via Skype à partir d’un lieu non divulgué à Homs le 14 décembre 2011- Ali Jarekji

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À la pleine lune, Fadwa Suleiman, poésie,traduit de l’arabe par Nabil el Azan, parut en mai 2014, éditions Le Soupirail – Prix de Découvreurs 2016