Aide aux victimes du séisme en Turquie et en Syrie

Un violent séisme de magnitude 7,8 a frappé la Syrie et la Turquie à l’aube lundi 6 février, suivi quelques heures plus tard par une nouvelle secousse de magnitude 7,5.

Dans le nord de la Syrie, un bilan provisoire fait état de plus de 10.000 personnes ayant perdu la vie et de milliers d’autres qui ont été blessées ; des milliers de bâtiments se sont effondrés.

La ville de Killi située dans la province d’Idleb dans laquelle Revivre a depuis des années  des contacts avec les familles  et qui n’est pas sous le contrôle du régime de Damas  est particulièrement touchée.

Nous souhaitons y faire parvenir le plus rapidement possible une aide financière permettant aux familles sinistrées de parer aux besoins les plus urgents. Nous vous remercions par avance pour votre solidarité vis à vis du peuple syrien.

Deux possibilités pour vos dons :

– Via HelloAsso: Aide aux victimes touchées par le séisme en turquie et en syrie (helloasso.com)
– Par chèque à l’adresse suivante (en spécifiant « séisme »): 100 boulevard de Belleville 75020 Paris

Hommage à Haitham NAAL

L’Association Revivre, dont l’objectif dès sa création a été le soutien aux anciens détenus d’opinion syriens a souhaité tout naturellement s’associer à l’hommage qui sera rendu à Haytham Naal dimanche 3 juillet 2022 à 15h30 au Foyer Grenelle, 17 rue de l’Avre, 75015 Paris. Haytham Naal avec Abbas Abas et Salameh Kailey sont les tous premiers anciens prisonniers pour lesquels Revivre s’est mobilisé.

Haytham Naal né en 1950 a été arrêté en 1975. Il avait 25 ans. Torturé, il a été libéré le 11 août 2002 et a ainsi passé 27 ans dans les geôles de la terrible prison de Tadmor. Il a été adopté par Amnesty International comme prisonnier d’opinion. Ses longues années d’incarcération ont eu pour conséquences de multiples séquelles médicales. Dans le journal Le Monde du 13 janvier 2012, l’article « Syrie les 3 naufragés de Tadmor » lui avait été consacré.

Chers amis, la vie volée à Haytham Naal est l’illustration des conséquences de l’Etat de Barbarie mis en place depuis des dizaines d’années par le clan Assad.

Revivre reçoit la médaille de la Ville de Paris pour son programme de français

Revivre s’est vue remettre le mercredi 3 juillet 2019, lors d’une cérémonie, qui réunissait plusieurs associations, à la mairie du 10ème arrondissement la médaille de la Ville de Paris pour son programme d’apprentissage du français.

En remettant cette médaille, la Ville de Paris a voulu récompenser les associations qui œuvrent pour l’apprentissage du français à Paris.

Médaille Rvivre Ph pour site

Michel Morzière, président d’honneur de Revivre, et Stéphane Jarre, professeur de français et responsable pédagogique du programme, ont représenté Revivre lors de cette cérémonie et ont reçu la médaille des mains de Combe Brossel, adjointe à la Maire de Paris, chargée de la sécurité, de la prévention, des quartiers populaires et de l’intégration.

Il s’agit d’une belle reconnaissance pour Revivre et son programme de français, initié en octobre 2016.

Ce programme réunit aujourd’hui, autour de Dominique Bargas, responsable du programme, et Stéphane Jarre, une dizaine de bénévoles et une quarantaine d’apprenants, répartis en différents groupes de niveaux. Il propose différents cours collectifs et cours plus personnalisés, sur 4 sites.

Disparition de Viviane Glasman, présidente de Revivre, le 24 mai 2019

C’est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de notre présidente de Revivre, et très chère amie, Viviane Glasman, le vendredi 24 mai 2019 à l’âge de 66 ans.

Viviane était une femme engagée, passionnée, d’une grande gentillesse et un soutien indéfectible pour les Syriens et le peuple syrien.

© Firas Abdullah - Viviane Glasman

Viviane Glasman – © Firas Abdullah

Nous avons perdu une grande dame, une amie.

Merci Viviane pour ce que tu étais, merci pour tout.

Nos pensées vont à ses enfants, Emilie et Frantz.

La Syrie, notre propre humanité en question – vidéo conférence-débat

A l’invitation de M. le député Guillaume Gouffier-Cha, vice-président du Groupe d’études à vocation internationale France-Syrie, Revivre a organisé une conférence-débat, animée par Isabelle Hausser, écrivaine, le lundi 25 mars 2019, à l’Assemblée nationale, sur le sujet de

 «  La Syrie, notre propre humanité en question ».

Retrouver la vidéo de la conférence pour revoir cette conférence ou la découvrir si vous n’avez pu être présents avec nous :

 

Intervenants :

– Ziad Majed

Politologue, essayiste et chercheur franco-libanais. Il est auteur et co-auteur d’ouvrages, d’articles et d’études sur les réformes, les transitions démocratiques, les élections, la société civile et la citoyenneté au Liban, en Syrie et dans la région arabe. Auteur de La Révolution orpheline et Dans la tête de Bachar al-Assad.

– Garance Le Caisne

Journaliste indépendante. Après avoir vécu au Caire dans les années 1990, elle a couvert les printemps arabes et se rend régulièrement en Syrie. Ses reportages ont été publiés entre autres dans Le Journal du Dimanche et L’Obs.. Auteur de « Opération César – Au cœur de la machine de mort syrienne » 

– Joël Hubrecht

Spécialiste de la justice pénale internationale, responsable du programme Justice pénale internationale et justice transitionnelle de l’IHEJ – Institut des Hautes Études sur la Justice.

 Michel Morzière

Président d’honneur de l’association Revivre, Association qui depuis 2004 soutien les prisonniers d’opinion syriens, les  réfugiés en France et en Syrie.

Des cours de langue pour permettre aux réfugiés syriens de “revivre”

Des cours de langue pour permettre aux réfugiés syriens de “revivre”

Association-Revivre cours de français

Stéphane Jarre, professeur de français à l’association Revivre, avec ses étudiants

Ils sont 5,6 millions de Syriens à avoir fui leur pays, laissé tout derrière eux pour survivre, construire une vie nouvelle. « Revivre », tel est le nom de l’association soutenue par Solidarité Laïque qui facilite leur accueil en France, en proposant des cours de langues. 3 questions à Stéphane Jarre, professeur de français bénévole pour l’association.

Quels sont les besoins des réfugiés syriens que vous accompagnez ?

Après des parcours migratoires violents, les personnes que nous accueillons veulent simplement vivre, aller au travail pour nourrir leur famille et construire leur avenir. À l’association Revivre, nous proposons un cours pour les intermédiaires et les débutants afin de répondre au mieux à leurs besoins linguistiques. Nous les préparons à l’obtention d’un diplôme d’étude en langue française sur trois niveaux, reconnu au niveau européen. Évidemment, ce travail demande du temps. Je suis souvent soufflé par leur détermination à apprendre !

Est-ce que cet accompagnement va au-delà de l’apprentissage du français ?

Pour des personnes qui ne parlent pas la langue, les démarches administratives sont très ardues. Nous leur apportons un soutien. Nous les aidons aussi dans leur recherche d’emploi, ou à trouver une formation adaptée à leur projet professionnel. Et nous essayons de promouvoir l’interculturalité. Nous mettons par exemple en place des binômes franco-syriens pour qu’ils puissent échanger et partager sur des sujets culturels, les mœurs ou leurs traditions respectives. Des sorties culturelles sont organisées avec l’association, pour les parents et les enfants, ou encore des balades pour découvrir notre patrimoine ou les environs de Paris, et certains partent en vacances, via le programme « Vacances et Insertion », dans des centres où ils peuvent rencontrer d’autres familles.

Créée en 2004 pour venir en soutien aux prisonniers d’opinion syriens, l’association Revivre continue son combat, face au régime autoritaire du président Bachar Al-Assad, en aidant les opposants politiques et les réfugiés syriens en France. Plusieurs milliers de réfugiés syriens ont ainsi pu être accompagnés par l’association, en particulier de nombreuses femmes seules avec enfants ayant traversé, pour certaines, de lourdes épreuves au cours du périple migratoire. L’association a mis en place depuis septembre 2016, un programme d’apprentissage du français qui vise plusieurs objectifs : autonomie dans les démarches administratives et dans la vie socialepréparation du diplôme d’études en langue française et facilitation de l’insertion professionnelle. Solidarité Laïque soutient cette association et accueille les cours de langue française dans ses locaux.

Source : Solidarité Laïque, 29 janvier 2019

https://www.solidarite-laique.org/informe/9789/?fbclid=IwAR3zLGKLizYXHlJJEl3FpngXmXQE-dtFlzvxvHItEu4xVF5bF2zsXHDbyw0

Urgence/ Le camp d’al-Roukban عاجل / مخيم الركبان

Le camp d’al-Roukban, à la frontière entre la Syrie et la Jordanie, est désormais privé de ravitaillement.

Côté syrien, l’armée de Bachar al-Assad a chassé les insurgés de la région et a coupé les voies d’accès au camp pour mettre fin à la contrebande. Côté jordanien, les autorités bloquent depuis le début de l’année les livraisons de l’aide internationale au camp d’al-Roukban, qui abrite environ 50 000 réfugiés, en majorité des femmes et des enfants.

Revivre, qui soutient le projet de la Maison de Palmyre qui a ouvert une école dans le camp d’al-Roukban, vient de débloquer une aide d’urgence pour permettre de nourrir une vingtaine de famille pendant une semaine.

Vous pouvez adresser vos dons à REVIVRE afin de soutenir plus de familles.

Sinon vous pouvez  soutenir par :

1/ Chèque à l’ordre de l’association Revivre en indiquant au dos que c’est pour « Urgence al-Rukban »

Adresse :Association Revivre – Maison du Citoyen et de la Vie Associative

16 rue du Révérend-Père Lucien Aubry – 94120 Fontenay-sous-Bois.

2/ Virement en précisant « Urgence al-Rukban »:

Banque BRED – code :10107- agence : 00234 – compte n° :00624005432-clé :30

Comme toujours vos dons peuvent bénéficier d’une défiscalisation de 66%.
Un grand merci pour votre soutien !

al-Roukban 2

le camp d’al-Roukban

al-Roukban 1

Un sit-in à Killi (gouvernorat d’Idlib) des déplacés de Palmyre soutiennent les familles dans le camp d’al-Roukban, le 12-10-2018

« Pas de relations diplomatiques avec un État de barbarie »

« Pas de relations diplomatiques  avec un État de barbarie »

Pétition Syrie

Destinataire : Monsieur le Président de la République Française

Août 2018

Avec cynisme, depuis le début du mois de juillet, le régime de Bachar al-Assad publie des listes de détenus morts dans ses prisons, sorte de solde de tout compte pour achever d’accabler les familles qui conservaient encore une lueur d’espoir sur la vie de leur être cher. Nous savons que des dizaines de milliers de prisonniers – hommes et femmes, parfois très jeunes – sont morts sous la torture ou par suite des conditions inhumaines de leur détention. Le gazage des populations, les viols systématiques d’hommes et de femmes dans les prisons du régime, les destructions d’habitations, d’écoles et d’hôpitaux, l’usage d’armes prohibées comme les barils de poudre et les bombes au phosphore, sont des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité, aujourd’hui largement documentés par les ONG et la Commission d’enquête internationale de l’ONU. Monsieur le Président de la République, lors de la campagne pour l’élection présidentielle vous avez adressé le 16 avril 2017 au Collectif pour une Syrie Libre et Démocratique la réponse suivante :

« Bachar Al-Assad a commis des crimes de guerre contre son peuple. Son maintien au pouvoir ne peut en aucun cas être une solution pour la Syrie. Il n’y aura pas non plus de paix sans justice et donc les responsables des crimes commis, notamment des attaques chimiques, devront en répondre. La France continuera d’agir au Conseil de sécurité en ce sens, malgré l’obstruction systématique d’un des membres permanents ». Devant l’ampleur des crimes commis en Syrie par le régime Assad, la réal-politique doit s’effacer devant l’attitude de justice et d’humanité que nous devons à un peuple martyrisé.

Pas d’impunité pour Bachar al Assad et ses complices. Par respect pour les victimes, et pour l’honneur de la France, pas de relations diplomatiques avec un État de barbarie.

Détenus cage

Photo : © NAJAH ALBUKAI – Damas (Syrie) 2014, centre des renseignements militaires, branche 227 au rez-de-chaussée. Dans ce qui est appelé par les détenus «la cage», des détenus portent le corps de l’un des leurs. Date du dessin : 2015

 

Premiers signataires* : Nadia Aissaoui, Sociologue et féministe ; Yves Aubin de La Messuzière, ancien Ambassadeur de France ; Édith Bouvier, Journaliste ; François Burgat, Politologue, Aix-en-Provence ; Philippe Büttgen, Professeur de Philosophie ; Monique Cerisier-ben Guiga, Sénatrice honoraire ; Olivier Faure, Parlementaire ; Éric Favey, Président d’association ; Jacques Gaillot, Évêque émérite de Partenia ; Raphaël Glucksmann, Essayiste ; Benoît Hamon, ancien ministre ; Isabelle Hausser, Écrivain ; Joël Hubrecht, Chercheur (Justice internationale) ; Yannick Jadot, Député européen ; Annie Lahmer, Conseillère régionale ; Gérard Lauton, Universitaire ; Garance Le Caisne, Journaliste, Auteure de « Opération César, au cœur de la machine de mort syrienne » ; Agnès Levallois, Consultante ; Ziad Majed, Professeur universitaire ; Franck Mermier, Directeur de recherche au CNRS ; Michel Morzière, Militant pour les Droits Humains ; Marie Peltier, Historienne ; Ernest Pignon-Ernest, Plasticien ; Raphaël Pitti, Médecin Humanitaire, Conseiller municipal de Metz ; Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Députée européenne ; Leïla Vignal, Maîtresse de Conférences ; Emmanuel Wallon, Professeur de sociologie politique. *

* le 14/08/2018

https://bit.ly/2MoRdIc