Où sont passés les 48 millions de dollars promis aux Syriens par l’Union Européenne ?

Au milieu de la campagne pour la régularisation des réfugiés, une autre information a défrayé la chronique : le Programme alimentaire mondial ( PAM) a suspendu les bons alimentaires à 1,7 million de réfugiés en raison d’un manque de financement des gouvernements. Grace a la pression médiatique, les paiements ont fini par être faits à la dernière minute et le programme a été renouvelé pour le moment. Mais le financement de cette crise des réfugiés est loin d’être résolu.
Le PAM a indiqué que la raison de la suspension des bons de nourriture était due aux « promesses non tenues » de certains gouvernements. Nous avons donc commencé à creuser dans les chiffres officiels de l’ONU, et nous avons trouvé un grand vide inexpliqué. Avec seulement 21 jours laissés en 2014, la Commission européenne a omis de payer 48 000 000 dollars qui avaient été promis.
L’aide financière est urgente, les rations alimentaires sont minimes, et les réfugiés manquent de couvertures et de tentes. Il y a seulement 2 semaines, deux bébés sont morts de froid dans l’un des camps du Liban. Et il va faire de plus en plus froid.
Lorsque nous avons demandé à la Commission européenne vendredi dernier des détails à propos de ce vide de financement énorme, ils ont répondus en disant que des vérifications au plus haut niveau vont être faites et qu’ils reviendront vers nous. Cela fait maintenant cinq jours et toujours aucune explication.
C’est exactement sur ce point que la pression du public peut aider. Ce n’est pas une question qui devrait être archivée au fond de la boîte de réception d’un bureaucrate. C’est un financement essentiel pour la Syrie.
Appelons donc aujourd’hui la Commission européenne à payer immédiatement les 48 000 000 de dollars promis. Cet argent est dû aux personnes les plus vulnérables du monde. Faisons en sorte qu’elles l’obtiennent sans plus tarder.
Partagez, après avoir ajouté votre nom à notre appel:

https://thesyriacampaign.org/en/actions/promises-to-refugees

 

Accueillez les réfugiés syriens, disent les agences humanitaires aux pays riches:
http://www.theguardian.com/world/2014/dec/08/take-in-syrian-refugees-rich-countries

 

Passons de la déception à l’espoir

………………………………………

Texte en français : Via page FB de Wladimir Glasman

https://www.facebook.com/profile.php?id=100005876497366&fref=tl_fr_box&pnref=lhc.friends

réfugiée syrienne

 

La France et de l’Europe peuvent mieux faire pour l’accueil des réfugiés syriens

Le 9 décembre, suite à l’appel de l’ONU, une conférence interministérielle a réuni les représentants des États afin de trouver une réponse urgente au problème des réfugiés syriens et d’examiner la question de leur relocalisation dans le but de soulager les pays du Moyen-Orient qui les ont jusqu’alors accueillis.

 

Lire la suite…

http://www.syriemdl.net/la-france-et-de-leurope-peuvent-mieux-faire-pour-laccueil-des-refugies-syriens/

La france et l'Europe

 

 

Liban. Réfugiés syriens: «non-assistance à personne en danger»

Liban. Réfugiés syriens: «non-assistance à personne en danger»

 

La nouvelle est arrivée par SMS. Un message de sept lignes, froid et mécanique. «Nous sommes au regret de vous informer que le Programme alimentaire mondial n’a pas reçu le financement nécessaire pour recharger votre carte d’alimentation au mois de décembre. Nous vous informerons dès que nous aurons reçu le financement permettant de redémarrer le programme.»

C’était mardi 2 décembre 2014. Dans le camp Oum Mahmoud, une vingtaine de cahutes coincées sur le bord d’une route agricole, dans la vallée de la Bekaa, au centre du Liban, certains réfugiés syriens ont pleuré. D’autres se sont pris la tête entre les mains, pour ne pas qu’elle explose. D’autres encore, illettrés ou accaparés par les soucis, n’ont pas prêté attention à ce petit texte ou n’ont pas réfléchi à ses conséquences. «Je m’en remets à Dieu», soupire Oum Hussein, une mère de sept enfants, le regard hébété, qui balaie le perron de son abri de fortune.

Lire la suite…

http://alencontre.org/moyenorient/liban-refugies-syriensnon-assistance-a-personne-en-danger.html

Réfugié·e·s syriens dans la Bekaa (Liban), en décembre 2013. En décembre 2014: avec le froid, mais sans «aide alimentaire»

Réfugiés syriens

 

 

 

Les pays riches démissionnent de leur devoir humanitaire

Syrie.  Amnesty dénonce le nombre « dérisoire » de réfugiés accueillis par les pays riches

À quelques jours de la conférence de Genève prévue le 9 décembre, l’organisation de défense des droits de l’Homme se dit « choquée » par le refus des pays riches d’accueillir plus de réfugiés. « Près de 3,8 millions de réfugiés de Syrie sont accueillis principalement par cinq pays de la région : la Turquie, le Liban, la Jordanie, l’Irak et l’Égypte », souligne Amnesty. « Seul 1,7 % de ce total a pu bénéficier d’un asile dans le reste du monde ».

Lire la totalité de l’article…

http://www.lecourrierdelatlas.com/840905122014Amnesty-denonce-le-nombre-derisoire-de-refugies-accueillis-par-les-pays-riches.html

Amnesty dénonce le nombre

 

 

 

L’école publique au Liban plombée par l’afflux des élèves syriens

Jamais rentrée scolaire n’aura été si incertaine. Croulant sous les demandes des réfugiés syriens, boudée par les élèves libanais, incapable de trouver la formule idéale, l’école publique patauge.

 

Le cafouillis. C’est le moins qu’on puisse dire sur la rentrée scolaire du secteur public, alors que l’école privée a déjà atteint sa vitesse de croisière depuis le mois d’octobre. Déterminé à ne pas réitérer l’expérience désastreuse de l’année passée, qui avait poussé les Libanais à bouder l’école publique vu le trop plein d’élèves syriens, le ministre de l’Éducation, Élias Bou Saab, a posé des conditions rédhibitoires à l’accès à l’école publique des petits réfugiés syriens.

Il a d’abord ouvert les inscriptions aux élèves libanais ou de mère libanaise, aux sans-papiers et aux étrangers détenteurs d’un permis de séjour, et invité ces enfants à rejoindre les bancs de l’école, le 22 septembre. Il a ensuite exigé des enfants syriens la présentation de papiers d’identification et la justification d’une scolarisation de trois ans au Liban, pour être admis dans l’enseignement classique délivré le matin aux côtés des petits Libanais. Autrement, ils seraient invités à suivre les classes de l’après-midi (second shift) qui leur seront exclusivement consacrées. Il a formellement interdit aux établissements d’intégrer dans les classes un nombre d’élèves syriens supérieur à celui des Libanais. Une dernière position qui a été assouplie, mi-novembre, dans certaines régions et certaines écoles. Il a enfin autorisé l’admission des petits Syriens dans les classes maternelles à la condition qu’ils assument la totalité des frais. Pour ce faire, M. Bou Saab a publié trois circulaires consécutives, suivies d’une décision.

 

Lire la suite…

http://www.lorientlejour.com/article/898710/l-ecole-publique-plombee-par-lafflux-des-eleves-syriens.html

 

L’école publique plombée par l’afflux des élèves syriens

 

 

Violence contre la femme en Syrie: la Suisse n’en a rien à faire

Communiqué de presse de FemmeS pour la Démocratie

24 novembre 2014

A l’occasion de la journée internationale de l’ONU pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes une conférence spéciale intitulée « violence contre la femme en Syrie aujourd’hui » a été organisée à l’ONU pour le 25 novembre à 10h00 du matin. Les intervenants prévus sont Noura AL-AMEER, vice-présidente de la coalition nationale syrienne et responsable du dossier des droits humains, Tarek KURDI juriste syrien en droit international et trois anciennes détenues : Alaa AL-HOMSI, Kinda ZAOUR et Eman AL-KURDI. La conférence dénonce les violences que subit la femme syrienne de la part du régime Assad et de l’Etat Islamique (Daesh).

Lire la suite…

https://femmesdemoc.wordpress.com/2014/11/24/violence-contre-la-femme-en-syrie-la-suisse-nen-a-rien-a-faire/

Syrie : la «fabrique» de réfugiés

Avec la crise syrienne, le droit international est durablement bafoué. Les populations civiles ne sont pas protégées, pire encore, elles sont systématiquement prises pour cible. Après trois ans, cette guerre civile affiche un bilan effarant : 170 000 morts, près de 3 millions de réfugiés, 6 millions de déplacés internes (1). Dès janvier 2013, le Programme alimentaire mondial (PAM) et les acteurs de terrain constatent que l’aide humanitaire arrive essentiellement dans les zones contrôlées par l’Etat. L’ensemble des organismes internationaux continuent de respecter assez scrupuleusement les accords qui les lient à l’Etat syrien. Un certain nombre de gouvernements occidentaux continuent de refuser de financer des activités dites de cross-border (transfrontalières), là encore en prétextant le respect de la souveraineté syrienne.

Lire la suite….

http://www.liberation.fr/monde/2014/06/26/syrie-la-fabrique-de-refugies_1051355

 

Les réfugiés syriens vont représenter plus du tiers de la population libanaise

AFP – 3 juillet 2014

« Sur quatre millions d’habitants, 1,5 seront des réfugiés syriens en décembre prochain. Le Liban tire la sonnette d’alarme, alors que l’accueil des réfugiés lui coûte 4,5 milliards de dollars par an. »

« Selon le rapport, 53% de ces réfugiés sont des enfants. »

 

Lire l’intégralité de l’article….

http://www.liberation.fr/monde/2014/07/03/les-refugies-syriens-vont-representer-plus-du-tiers-de-la-population-libanaise_1056683

Photo Anwar Amro – AFP

Une Syrienne marche dans un camp de réfugiés de la ville libanaise de Dalhamiyah, le 30 mai 2014.

Photo Anwar Amro - AFP